6 PROPOSITIONS PRIORITAIRES

 DU CONCRET POUR VIVRE MIEUX

 

1 EMPLOI

Un fonds régional pour une sécurité
d'emploi - de formation - de revenus

Nous proposons de mettre fin aux ravages occasionnés par la disparition des emplois industriels. Pour cela, il faut conditionner l'octroi d'argent public à la création d'emplois durables. Bonifier les taux d'intérêt des entreprises qui créent des emplois, soutenir les P.M.E., P.M.I.

En même temps, il faut permettre aux salariés de maîtriser la mobilité de l'emploi.
L'idée est d'assurer une sécurité de revenus toute la vie, à chacune et à chacun pour lui permettre de se former, d'élever sa qualification, d'être à même de choisir sa reconversion et d'avoir la possibilité d'alterner, tout au long de sa vie professionnelle, des périodes de formation et d'emploi.

Où prendre l'argent ? Les exonérations de cotisations patronales représentent 20 milliards d'euros dans le budget 2004 de l'Etat. Contrairement à ce que l'on voudrait nous faire croire, cet argent ne sert pas à créer de l'emploi. Quant à la région, les mécanismes d'aides aux entreprises sont multiples et peu lisibles. Mutualisons ces crédits d'état et régionaux dans un fond régional pour l'emploi qui permettrait de financer nos propositions.

 

2 TRANSPORTS

Gratuité pour les chômeurs
Carte orange unique à 46 euros

Les efforts en matière d'infrastructures, de fiabilité des transports, de sécurité et de confort doivent être poursuivis et accélérés. La restitution par l'Etat d'une partie de la T.I.P.P. doit permettre le financement de ces mesures.
Ma is nous voulons rapidement révolutionner la tarification des transports en liaison avec le transfert de cette compétence à la Région.
Nous le faisons dans un souci de solidarité et de justice afin de ne pas pénaliser une deuxième fois des usagers déjà mal desservis.
Pour les chômeurs, la solidarité passe par la gratuité des transports. Il faut aller dans ce sens aussi pour l'ensemble des retraités qui ne sont pas soumis à l'impôt, et diminuer encore les tarifs étudiants. Nous préconisons une carte de transports unique à 46 euros.
Ces mesures qui coûtent 750 millions d'euros, peuvent être financées par le versement " transports " des entreprises, son déplafonnement pour permettre un taux maximum de 25 % qui sera modulé en taxant davantage les entreprises qui financiarisent leur activité, spéculent en bourse, et beaucoup moins celles qui créent des emplois. (rentrée supplémentaire : 800 millions d'euros).

3 SERVICE PUBLIC DE SANTE

Un plan de formation et d'embauche pour les personnels

Il n'y aura pas de défense du service public de santé sans embauche dans toutes les professions du personnel soignant. Or, aujourd'hui, dans les écoles d'infirmières, toutes les places ne sont pas occupées parce que la profession a été dévalorisée.
Nous proposons que soient attribuées des bourses d'étude suffisantes et des logements spécifiques aux élèves infirmières qui s'engageraient, en contrepartie, à consacrer plusieurs années au Service Public.
La Région pourrait financer un plan de formation des aide-soignantes, pour leur permettre de devenir infirmières en obtenant l'élargissement du nombre de places qui leur sont réservées dans les concours pour devenir infirmières (environ 10 % actuellement). Nous demandons la suppression du " numérus clausus " pour les médecins.

 

4 LOGEMENT

Faire baisser la charge du logement dans le budget familial

Il faut construire et réhabiliter à un rythme élevé en Ile de France. Il faut également s'opposer à la reprise des expulsions le 15 mars et promouvoir des solutions d'urgence pour les sans logis.

Mais la lutte contre la spéculation foncière et immobilière est devenue une priorité si l'on veut réduire le coût des logements locatifs comme de l'accession à la propriété.

Nous voulons créer un outil foncier régional servant à acquérir des terrains que les collectivités locales ne sont pas en mesure d'acheter, pour réaliser des opérations de logement à coût réduit. Cet outil financier pourrait être alimenté par le FARIF (Taxes sur les bureaux en Ile de France)

 

5 FRACTURE SOCIALE ET TERRITORIALE

Des services publics plus proches pour l'égalité

Les inégalités sociales et territoriales en Ile de France continuent de se creuser.
Les politiques publiques régionales, nationales et européennes, en faveur des territoires prioritaires doivent être poursuivies.
Dans les quartiers, il faut aider les associations à retisser du lien social mais aussi redonner toute leur place aux services publics qui disparaissent de ces quartiers.
Nous proposons que les départements et les villes élaborent conjointement un schéma régional des services publics de proximité. Un schéma qui serait annexé au contrat de plan, donc financé par l'Etat et la Région.

 

6 EDUCATION ET FORMATION

Promouvoir une politique cohérente de formation initiale et continue
tournée vers la qualification durable et le plein épanouissement de chacun et chacune
.

 

Nous voulons contribuer à la lutte contre l'échec scolaire et universitaire, ainsi que contre les sorties du système éducatif sans qualification, développer la mixité sociale dans les établissements en liaison avec les rectorats de Paris, Créteil et Versailles, accélérer les plans de rénovation et les plans d'équipement des lycées en NTIC et en équipements sportifs, élever les niveaux de formation en rapport avec la poussée des qualifications, faciliter un droit effectif à la formation tout au long de la vie et l'accès à la validation des acquis professionnels pour toutes et tous. La mise en place d'un observatoire des inégalités scolaires et la révision du schéma des formations doivent contribuer à ces objectifs.

 

La gauche populaire et citoyenne fait des propositions concrètes pour vivre mieux dans notre région d'Île-de-France.

Toutes sont accompagnées de moyens précis pour les financer.

Leur "secret" : ne pas accepter les transferts de charges prévus par la loi
dite de " décentralisation "
Et exiger une contribution des profits financiers des entreprises.

                                                          

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