10/2008


Commencer, tout de suite, à transformer ce système qui nous mène au bord de la catastrophe, c’est possible, urgent et nécessaire. D’abord il faut protéger les salariés et les familles. ils ne doivent pas payer les pots cassés d’une crise due à des choix politiques et la voracité des spéculateurs. et il faut des mesures pour reconstruire une économie, un monde où chacun ait des conditions de vie digne, où l’avenir ne serait pas synonyme d’angoisse.

Le Parti communiste met en débat ses propositions et présente les initiatives politiques qu’il prend pour bouger la situ
ation.

REORIENTER L'ARGENT
VERS L'ECONOMIE REELLE ET LA VIE

1 augmentation des salaires et des pensions : seule solution pour faire
redémarrer l’économie.
2 réunion immédiate de tous les acteurs sociaux et économiques, pour décider des moyens de réorienter l’argent vers les besoins réels : salaires
et pouvoir d’achat, emploi et formation, logement, santé, éducation et recherche,
3 protection de l’environnement, investissement et toutes les dépenses socialement utiles.Plan de développement et de modernisation des services publics pour écarter les biens communs de la loi du profit maximum. Et tout de suite, refus de toutes nouvelles privatisations, à commencer par celle de La Poste.
4 Lancement d’un grand programme d’équipements structurants, en matière de transports, santé, sport et nouvelles technologies. Et garantie d’accès au crédit pour les collectivités locales.
5 refonte de la politique industrielle au niveau européen.
6 Mise en place d’un crédit sélectif et, au lieu des aides publiques accordées aux entreprises sans contreparties, de Fonds régionaux pour bonifier des crédits contractés pour l’investissement, la recherche, l’augmentation des
salaires, la formation ou l’emploi.
7 Réforme de la fiscalité pour pénaliser les fuites vers la spéculation et la finance et privilégier les investissements utiles. suppression du bouclier fiscal
immédiate pour les plus riches
.

PROTEGER LES SALARIES ET LES FAMILLES

+ garantie des salaires pour les salariés touchés par la crise.
+ garantie absolue des dépôts bancaires des petits et moyens épargnants.
+ garantie de l’accès aux prêts notamment pour les accédants à la propriété.
+garantie du logement avec interdiction des expulsions et des coupures d’énergie.

MAITRISER LE SYSTEME BANCAIRE ET FINANCIER

+ L’argent et la monnaie sont des biens communs, nécessaire à tous. Ils doivent être maîtrisés par tous les citoyens.
+ Pas d’argent public sans prise de contrôle. S’il doit venir au secours d’un établissement financier, comme Dexia, l’Etat doit pouvoir contrôler sa stratégie et sa gestion.
+ Créer un grand pôle public du crédit autour de la banque des Dépôts et Consignations, des Caisses d’épargne, d’Oséo et de la Banque postale. Ce pôle public doit avoir pour mission d’impulser une politique de crédit favorisant l’investissement utile et pénalisant lourdement les crédits à visée spéculative.
+ Contrôler les mouvements de capitaux. Il faut revenir sur l’aberrante liberté de circulation des capitaux qui alimente l’incendie financier et en finir avec les paradis fiscaux.


EUROPE ET MONDE

+ aller vers un nouveau traité fondateur de l’union européenne. La banque centrale européenne, aujourd’hui esclave des marchés financiers, doit être
mise au service du développement de l’industrie et des services. En remettant en cause son «indépendance» à l’égard des pouvoirs politiques. Mais aussi en allant vers un nouveau traité mettant fin au pacte de stabilité, au dogme de la « concurrence libre et non faussée », et au choix du dumping social et fiscal.
+ refonte des institutions internationales à vocation économique et financière pour les mettre au service du co-développement durable de tous les peuples. Mettre fin à l’hégémonie désastreuse du dollar, à remplacer par un outil monétaire commun de coopération.

DEVELOPPER UNE DEMOCRATIE D'INTERVENTION CITOYENNE


La crise actuelle résulte de décisions prises par les etats et par les actionnaires. Pour mettre en oeuvre d’autres logiques et d’autres choix il faut
que les citoyens et les salariés aient plus de pouvoirs d’intervention directe dans la vie publique comme dans les entreprises.

 
 

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