PREVENTION SPECIALISEE

REPUBLIQUE FRANCAISE
CONSEIL GENERAL DES HAUTS-DE-SEINE
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SEANCE DU CONSEIL GENERAL
DES 18 & 19 DECEMBRE 2003

 

RAPPORTS N° 03.371

L'EVOLUTION DE LA PREVENTION SPECIALISEE DANS LES HAUTS DE SEINE

INTERVENTION DE MICHELE FRITSCH

 

Monsieur le Président, cher(e)s collègues,

Je souhaiterais tout d'abord vous interroger sur le schéma départemental de l'enfance et de la jeunesse qui devait être présenté à cette séance et signé en janvier.

Pouvez-vous m'indiquer quand il sera mis en débat dans notre assemblée ?

Concernant ce rapport sur la prévention spécialisée, des mesures sont proposées que nous approuvons.

Une forte demande existe pour le développement de l'éducation spécialisée qui doit aujourd'hui, face à des situations de plus en plus difficiles, étendre ses actions à de nouveaux territoires et à un public de plus en plus jeune, sans pour autant délaisser les jeunes adultes, ce qui semble poser quelques difficultés.

Les clubs de prévention ont véritablement besoin d'un soutien accru du Conseil général par la prise en charge d'un plus grand nombre d'éducateurs.

Comme le rappelait ma collègue Catherine MARGATE lors d'une précédente séance, nous serions intéressés par le bilan de l'action des clubs de prévention, la connaissance de leurs besoins et nous ne pouvons que regretter que l'observatoire de la prévention spécialisé ne se soit pas réuni depuis 1999.

Concernant le budget 2004, nous aimerions connaître le nombre de postes prévus et quelle réponse a été apportée aux demandes formulées notamment sur Gennevilliers et Malakoff.

Pour Gennevilliers, dans le cadre de l'extension de l'action des clubs de prévention sur le quartier des Agnettes et des Fossés de l'Aumône, 3 postes et demi ont été demandés pour 2004 ; sont-ils budgetés ?

Pour Malakoff, le club relais souhaite étendre son action sur des quartiers où il n'intervient que de façon ponctuelle.

L'association a demandé la création d'un poste d'éducateur supplémentaire.

Ma collègue Catherine MARGATE est intervenue auprès de vous pour appuyer cette demande.

Pouvez-vous nous indiquer si ce poste est budgété ?

Enfin, concernant ce rapport, des associations de prévention spécialisée m'ont fait part d'un certain nombre d'interrogations sur les mesures proposées : elles approuvent l'objectif d'un partenariat renforcé avec les communes qu'elles pratiquent déjà pour beaucoup, mais elles sont soucieuses que soient bien préservés les principes de prévention spécialisée.

Dans la proposition n° 2, il est proposé de réaffecter des crédits de prévention spécialisée au profit d'associations d'animation et de prévention générale ou d'affecter des éducateurs spécialisés départementaux.

Cette proposition m'interroge car il ne faut en aucune manière démunir la prévention spécialisée qui a des besoins comme on l'a vu.

Concernant les éducateurs spécialisés départementaux, quelle sera leur spécificité ?

Un dernier point pose question aux associations concernant la rémunération des éducateurs. Seuls les éducateurs de rue seraient concernés par une valorisation salariale. Les chefs de services éducatifs et les éducateurs techniques semblent en être exclus. Pourquoi faire une différence entre des personnes qui toutes mènent des actions éducatives auprès des jeunes en grande difficulté ? On le sait, la prévention spécialisée ne se limite pas au seul travail de rue.

Avec ces remarques, le Groupe communiste votera ce rapport.

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