Laborieux
et incapable d’obtenir le moindre résultat sur l’emploi et
la croissance, le président de la République dans sa traditionnelle
interview du 14 juillet propose de ne rien changer pour les
trois prochaines années en déroulant fidèlement le fil que
lui dicte le MEDEF avec son pacte de responsabilité.
S’il
reconnait une erreur sur sa promesse d’inverser la courbe
du chômage, c’est celle d’avoir communiqué dessus… Contre
toute réalité, il propose de continuer la même politique qui
enfonce chaque jour de plus en plus nos concitoyens dans les
difficultés.
Sur
les réformes de société, le propos présidentiel est du même
acabit. Le droit de vote des étrangers est une nouvelle fois
repoussé à 2016. Quant à la situation en Palestine, face à
l’horreur des bombardements de civils, François Hollande fait
le service minimum. Il évacue la responsabilité d’Israël qui
agit en toute impunité et ne prend aucune initiative pour
que la France joue son rôle pour faire cessez le carnage.
Ce qu’elle a su faire pourtant par le passé.
Aucune
annonce, aucune vision, aucune ambition : voila pour résumer
l’essentiel du propos présidentiel en ce 14 juillet si ce
n’est de se revoir l’an prochain, à la même heure et au même
endroit.
Pierre
Laurent, secrétaire national du PCF