En
séance du débat d’orientation budgétaire, les
conseillers généraux communistes et citoyens ont profité
de l’intervention de Jean Sarkozy, président du groupe UMP,
pour afficher leurs propositions pour le département des
Hauts-de-Seine.
Avec les candidats du Front de Gauche aux cantonales, ils ont exprimés
d’autres orientations pour le département le plus riche de
France que celles prises par la majorité départementale
dans la droite ligne de la politique gouvernementale.
Le budget du Conseil général des Hauts-de-Seine est
proche de 2 milliards d’euros.
« Avec un budget de cette importance, d’autres choix sont
possibles et nous sommes bien là dans des enjeux politiques,
et non pas uniquement de gestion en bon père de famille dont
vous vous revendiquez en permanence », a déclaré
Marie-Claude Garel, au nom du groupe communiste et citoyens.
Les conseillers généraux communistes et citoyens
proposent :
-
La gratuité de la carte améthyste pour les retraités
et les handicapés,
- Le remboursement
de 50% de la carte imaginaire
- La création
d’un Pass pour la culture pour les moins de 25 ans
- Création
d’emploi dans la prévention spécialisée
- Que
le département réclame à l’Etat les 597 millions
d’euros qu’il lui doit dans le cadre du transfert de compétences
pour le financement des allocations de solidarité (RSA, APA…)
- La fin
des gâchis d’argent public (pôle universitaire Léonard
de Vinci)
« On a vu ici des changements de présidence,
mais pas des changements de politique. La preuve aujourd’hui,
vous persévérez à libéraliser la politique
d’insertion, qui a pourtant été un échec, en
attribuant le marché d’accompagnement des bénéficiaires
du RSA à CLAF accompagnement, au détriment de 11 associations
locales. », a déclaré Nadine Garcia.
Jacques Bourgoin, pour sa part, a demandé : « des sanctions
contre les communes hors la loi SRU et la construction effective
de 5000 logements sociaux par an, dans toutes les villes des Hauts-de-Seine
».
Pour le groupe communiste et citoyen, il y a urgence à
mettre un coup d’arrêt à une politique aussi désastreuse
dans le domaine de l’action sociale « et c’est ce que nous
ferions si nous étions président de ce conseil général
» a conclu Nadine Garcia.