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Le gouvernement veut casser le service public de l'énergie en se fondant sur des dogmes idéologiques qui ignorent l'intérêt général de la société. Il veut spolier les usagers leur soustraire leur entreprise publique pour offrir ses revenus juteux aux magnats de la bourse. Les salariés
de l'énergie défendent l'intérêt général Les salariés d'EDF-GDF mènent donc une bataille pour l'intérêt général. Ils se font les avocats des usagers. Tandis que le gouvernement, lui, défend les intérêts privés. Il veut, par dessus le marché, traîner les salariés devant les tribunaux. Il lui est insupportable de voir les coupures d'électricité toucher de manière ciblée et symbolique des membres du gouvernement et certains grands patrons. Il ne peut admettre que le courant soit rétabli aux familles les plus démunies. Ce gouvernement, sanctionné deux fois de suite en mars et en juin, ne veut entendre ni le message des urnes ni celui de la rue. Il fait fi des exigences des électeurs et des usagers. Les tarifs
de l'électricité et du gaz vont flamber Pour les industriels
sortant du service public, une hausse de 37,5 % de leur facture
d'électricité est annoncée pour 2004. Elle
sera répercutée immanquablement sur les consommateurs
contribuant ainsi à augmenter le coût de la vie.
Déjà le cas de la SNCF, 3ème consommateur
d'électricité fourni par EDF, doit ouvrir les yeux
de l'ensemble des usagers. Sa facture d'électricité
augmente de 122 millions d'euros (+35,4 %) en 2004. Ce sont les
usagers du transport qui en feront les frais. Cette politique
reviendrait à inciter les entreprises à accentuer
l'austérité salariale. C'est une
bataille pour le droit, l'intérêt général
et la démocratie Juin 2004 |