La
Région Île-de-France et l’État présentent
aujourd’hui une contribution commune à la Commission
nationale des débats publics sur les projets de transports
franciliens.
C’est
un pas qui est franchi vers un projet historique pour l’Île-de-France
: 32,4 milliards d’euros seront ainsi investis pour améliorer
le réseau existant, pour développer et moderniser
les transports publics, avec notamment la création d’une
rocade de métro de banlieue à banlieue. C’est
le niveau le plus élevé depuis la création
du métro au début du 20e siècle !
Cette
première victoire est à mettre à l’actif
de la mobilisation des populations, des élu-e-s locaux
et des usager-e-s, notamment dans les débats publics.
Les élu-e-s du groupe Front de gauche PCF-GU-AC ont porté
depuis des années l’urgence de cet investissement massif
en banlieue et se félicitent qu’enfin il puisse devenir
réalité.
D’ores
et déjà, conformément aux exigences que
nous avons portées dans les débats publics et
encore ces derniers jours dans le bras de fer avec le ministre
de la Ville, le projet ségrégatif du gouvernement
a évolué vers une réponse plus
conforme aux besoins des populations et des territoires,
que ce soit sur leur desserte ou sur le financement.
Aujourd'hui,
la bataille doit continuer et la vigilance reste de mise pour
amplifier cette évolution. Le groupe Front de gauche
PCF-GU-AC reste mobilisé pour obtenir le meilleur projet
pour les Francilien-ne-s : la bataille est à poursuivre
dès maintenant sur les tracés (confirmation des
gares optionnelles, débat citoyen sur le nouveau tracé
à l’est, conflit sur la conception de la desserte du
plateau de Saclay…), sur les financements et sur la maîtrise
publique.
Notre
détermination pour obtenir une participation financière
plus élevée des entreprises via le versement transport
et refuser la spéculation foncière autour des
gares reste totale ! Nous continuerons à agir pour la
desserte de tous les territoires.
Ces nouveaux projets de transport doivent profiter à
tou-te-s les Francilien-ne-s : nous serons aux côtés
des usager-e-s pour exiger qu’ils ne se traduisent ni par une
explosion des tarifs, ni par de nouveaux impôts
sur les ménages. Nous dénonçons la création
d’une « taxe spéciale d’équipement »
aussi injuste qu’inefficace, puisque son produit est bien en
deçà des besoins !
Les
avancées déjà obtenues sont historiques.
Elles nous engagent à amplifier encore la bataille pour
une région solidaire, écologique et citoyenne,
à l’opposé des logiques ségrégatives
et spéculatives que porte la droite francilienne.
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