Le procès
de l'affaire des lycées d'Ile-de-France s'ouvre enfin,
après des années d'enquête.
L'ensemble des élus du groupe CACR souhaitent
que toute la vérité soit faite sur cette affaire
de détournement de fonds publics.
Dans la presse, certains tentent une nouvelle
fois d'amalgamer les élus communistes du Conseil régional
à cette affaire. Face à de telles allégations,
les élus communistes du groupe CACR tiennent à
rappeler le caractère diffamatoire de tels amalgames :
-
Dès
l'ouverture de l'enquête judiciaire, le groupe communiste
de l'époque a plaidé pour que celle-ci aille à
son terme et que justice soit rendue aux Franciliennes et aux
Franciliens. Il a réaffirmé à plusieurs
reprises sa volonté de voir la justice accomplir sa mission,
dans le respect des droits de chacun, afin que toute la vérité
soit faite sur une affaire qui porte gravement préjudice
aux élus, à la politique, à la démocratie.
- Le groupe communiste
s'est toujours opposé à la procédure dite
des "METP" (marchés d'entreprises et de travaux
public). Il a été le seul groupe politique représenté
à voter contre son adoption.
-
Le groupe
communiste n'a eu de cesse de dénoncer l'opacité
qui régnait au sein de la Commission des marchés
de la Région durant la période incriminée.
- Aucun de ses élus
n'était membre de la Commission des marchés et
n'a jamais eu accès à quelque dossier que ce soit.
Enfin, dès 1998 et l'arrivée de
la gauche plurielle à la tête de la Région,
les élus communistes ont fait tout leur possible, dans
l'exercice de leurs responsabilités, pour que le nouvel
Exécutif revoit le système en place et change les
procédures existantes, pour qu'enfin prime la transparence.
Ce qui a été fait. De même, la Région
s'est constituée partie civile devant les tribunaux.
Autant de faits que personne ne peut et ne doit ignorer qui prouvent
que les élus communistes n'ont rien à voir, de
près ou de loin, avec cette "affaire".
Autant de faits qu'il est souhaitable de rappeler au moment où
certains se complaisent à reprendre des allégations
mensongères, n'hésitant pas à impliquer
le PCF et ses élus dans un procès où ils
ne figurent aucunement. A ce titre, nous nous
réservons le droit d'engager tout recours contre celles
et ceux qui continueraient à diffuser de telles informations
infondées.
Mars 2005
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