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Chaque heure,
le bilan des victimes du raz-de-marée en Asie s'alourdit.
Au moins 25 000 morts (*) et près de 30 000 disparus,
des villes entières dévastées. Marie-George
Buffet, Secrétaire nationale du PCF, exprime au nom de
tous les communistes français, sa très grande émotion
devant l'étendue de ce drame. Cette catastrophe touche principalement des populations pauvres, et pose une double question. Le système d'alerte a été défaillant, voire carrément inexistant, alors que d'autres zones disposant d'intérêts économiques importants sont couvertes, et disposent même, comme au Japon, de systèmes spécifiques pour endiguer la progression des raz de marée. D'autre part,
tous les spécialistes s'accordent à dire qu'en
l'absence d'installations spécifiques pour atténuer
les effets d'un Tsunami, il faut conserver les obstacles naturels.
Dans la majorité des zones durement touchées, ils
ont été rasés au profit de complexes hôteliers.
Ces constats montrent qu'une fois encore, la politique de profits
immédiats l'a emporté sur la sécurité
de milliers de personnes. Dès aujourd'hui, il faut tout mettre en œuvre pour secourir les victimes et éviter les risques d'épidémies. Dans un deuxième temps, il ne faudra pas économiser une réflexion mondiale sur la politique de prévention et d'alerte des catastrophes naturelles. Elles ne doivent pas être réservées aux pays riches, le monde entier est concerné directement ou indirectement par ce genre de catastrophe. 28/12/2004
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