BALKANY : CONDAMNATION CONFIRMEE ET AMPLIFIEE

La Cour d’Appel de Versailles a rendu son verdict le 31 mars 2004 dans le procès qui oppose Annie Mandois, Conseillère municipale communiste, à Patrick Balkany, Député-Maire de Levallois. Celle-ci a confirmé et amplifié le jugement rendu par le Tribunal de Nanterre le 2 septembre 2003.

Patrick Balkany est donc reconnu “ coupable de délit de diffamation ” pour avoir accusé, lors d’un Conseil municipal, Annie Mandois d’avoir utilisé des fonds publics dans l’intérêt d’un parti politique ou pour son intérêt personnel. Il est aussi condamné pour “ injure publique ” envers Annie Mandois, chargée d’un mandat public. Enfin, la Cour d’Appel de Versailles a retenu la condamnation de P. Balkany rendu coupable de “ diffamation ” à l’encontre d’une personne chargée d’un service public pour avoir accusé Annie Mandois “ d’avoir endoctriné des enfants ” lorsqu‘elle était enseignante.

M. Balkany est en outre condamné à une peine d’amende de 1500 euros, à verser 1500 euros à Mme Mandois de dommages et intérêts plus 1000 euros pour préjudice moral. Il lui est également ordonné d’insérer dans le quotidien “ Le Parisien des Hauts-de-Seine ”, le communiqué faisant état de cette condamnation.

Les communistes des Hauts-de-Seine se félicitent de ce jugement. C’est un succès pour que la dignité s’impose en politique.

Il n’est pas acceptable qu’un homme ou une femme puisse subir injures, diffamations et outrages en raison de ses convictions politiques, philosophiques ou religieuses.

Ces dérives, dont les femmes sont les premières victimes, ont été particulièrement condamnées par les citoyennes et les citoyens attachés au respect de la dignité humaine, à la tolérance et au pluralisme d’idées. Ainsi, plus de 600 personnalités des Hauts-de-Seine s’étaient associées à l’appel “ Assez de populisme ”.

La droite au pouvoir “ recycle ” quotidiennement les idées d’extrême droite : on le voit au travers de la politique sécuritaire, de la stigmatisation des jeunes et des pauvres, des charters contre les migrants, le mépris des chômeurs, des salariés et du peuple. A l’heure où le peuple vient justement d’infliger à cette droite arrogante et méprisante une lourde et cuisante défaite, l’action contre le populisme et pour une politique respectueuse des personnes humaines est plus nécessaire que jamais.

Nanterre, le 31 mars 2004

 

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