BUDGET REGIONAL 2005
NOTRE PRIORITE, LA LUTTE CONTRE LES INEGALITES !

L'assemblée régionale va voter son budget 2005 à partir du 31 janvier. Conformément à ses engagements de campagne, les élus communistes - Alternative Citoyenne - républicain (CACR) travaillent à élaborer, avec les associations et les citoyens rencontrés lors de débats, assises et manifestations diverses, un budget répondant au plus près de leurs aspirations et de leurs besoins.

Améliorer la vie quotidienne et lutter contre les inégalités

Avec 3,2 milliards d'euros de dépenses le projet de budget 2005 que nous avons contribué à élaborer prolonge des actions et des politiques mises en œuvre dans le mandat précédent ( gratuité des livres scolaires, aide à la ½ pension, carte Imagine' R).
Il se veut également un budget de résistance contre toutes les coupes sombres effectuées dans les budgets nationaux de l'éducation, de la culture, de la vie associative, de la recherche.
Il cherche à répondre aux préoccupations et aux besoins des Franciliens dans les domaines aussi divers que sont l'emploi (création d'un fonds régional pour l'emploi et la formation, la mise en place d'un contrôle de l'utilisation des fonds publics par les entreprises avec obligation de rembourser les subventions régionales en cas de plan social, le logement (construction de 30 000 logements en 2005, création d'un outil foncier pour contrer la spéculation), les transports (820 millions d'euros de budget dont la moitié consacrés aux investissements des nouvelles lignes), la démocratie participative (3,4 millions d'Euros pour financer l'organisation d'assises, de consultations citoyenne, mise en place d'un conseil de la jeunesse et d'un conseil contre les discriminations), le développement de la politique culturelle régionale (augmentation du budget, soutient aux intermittents, à la production du spectacle vivant, chèque culture pour les jeunes).

Non à une hausse de la fiscalité de 23 %

Pour financer l'ensemble de ces mesures, ne pas compromettre le financement des engagements pris et boucler son budget, l'exécutif régional propose une hausse de la fiscalité de 30 % sur les taxes foncières (pour les propriétaires de logement) et la taxe professionnelle (pour les entreprises), de 15% sur les cartes grises ainsi qu'une hausse de l'emprunt de 18%.
Cela correspondrait au total à une hausse de 23 % en moyenne de la fiscalité régionale.

Notre groupe se bat depuis des mois pour éviter cette hausse de la fiscalité et trouver d'autres ressources provenant notamment des dotations de l'Etat et du reversement d'un impôt régional (FARIF) qu'il a confisqué depuis 5 ans pour un montant de 155 millions d'euros strictement équivalent à l'augmentation de la pression fiscale actuellement envisagée.
Nous avons déposé ce jour des propositions de modification de l'architecture des recettes avec notamment un allégement de la charge sur les familles en divisant par deux l'augmentation proposée, et un recours plus prononcé à l'emprunt pour les investissements de long terme.
Néanmoins, nous savons que notre région, comme toutes les autres collectivités, ne pourra plus faire face à ses obligations au service des Franciliennes et des Franciliens sans un Etat qui assume toutes ses responsabilités et sans une profonde réforme des fiscalités nationales, territoriales et indirectes qui fasse notamment contribuer les revenus financiers au devenir collectif du pays et des collectivités.
Avant, pendant et après le débat budgétaire nous allons continuer à nous battre pour que les ressources dues par l'Etat à la Région soient versées


Transports : défense d'une gratuité pour les chômeurs
et d'une baisse de la carte orange ( jusqu'à 10%) dès 2005 !

Un budget, c'est aussi la traduction d'une volonté politique. Celle de notre groupe se traduira notamment, au niveau des dépenses, par la défense du droit à la mobilité pour tous : nous proposons ainsi la mise en oeuvre au 1er octobre 2005 de la gratuité des transports publics pour les chômeurs et les personnes à faibles ressources et une baisse modulée de 10% de la carte orange, premier pas vers la création d'une zone unique de tarification à 46 €.

Janvier 2005

 

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