Manifestation samedi 6 décembre
Paris 14H de la place Denfert- Rochereau à Matignon
A l'appel des associations de chômeurs et précaires
Avec le soutien et la participation
du Parti communiste français

Chômeurs, précaires et tous les salariés
Solidarité de lutte et de projets !

 

A nouveau, le chômage et la précarité explosent en France et en Europe. Cela n'a rien de fatal. Les gouvernements libéraux, suivant les désirs des multinationales et des cercles patronaux, ont lancé une offensive forcenée pour baisser les salaires et les droits sociaux par la mise en concurrence des travailleurs et la généralisation de la précarité dans l'ensemble du salariat. L'emploi stable d'aujourd'hui sera le travail précaire de demain. Leur objectif : la rentabilité financière maximale des capitaux, la satisfaction des appétits des marchés financiers. Raffarin en est un serviteur zélé.

L'explosion de cette insécurité sociale est insupportable. Le monde du travail, dans toutes ses composantes, a besoin de résister et d'imposer une nouvelle logique de développement économique et social. De gagner pour lui-même une autre place, un autre rôle, d'autres pouvoirs dans l'entreprise et la société, en France et en Europe.

Les communistes vous appellent à investir six chantiers pour sécuriser l'emploi

Ils concernent :
Les chômeurs : Leur indemnisation doit être défendue et relevée. Retour ou accès à l'emploi stable choisi doivent prendre appui sur des formations choisies et rémunérées.

Les Rmistes: On veut leur imposer d'accepter des petits boulots très mal payés et sans perspective avec le RMA et seulement un petit complément du RMI versé par les patrons, au lieu de favoriser leur accès à des formations choisies, le développement de leurs capacités, jusqu'à un bon emploi choisi.

Toutes celles et ceux menacés de licenciement, de délocalisations : face à la monarchie et à l'irresponsabilité patronale, nous pouvons lutter pour de nouveaux pouvoirs pour les Comités d'entreprises, les organisations syndicales, les élus de terrain, les organisations sociales afin de suspendre les plans en cours, de proposer d'autres solutions, d'obtenir de bons reclassements choisis dans leur région, d'anticiper les mutations qui s'avèrent nécessaires et de développer l'emploi sur tout le territoire.

Les salarié-e-s précarisés : en CDD, en intérim, en temps partiel subi, en CES, CEC, emplois-jeunes ou contrats jeunes, stages plus ou moins bidons, qui désirent un emploi stable et correctement rémunéré avec, si nécessaire, l'appui sur des formations rémunérées et choisies.

Formation tout au long de la vie : chacun-e doit pouvoir bénéficier d'un accès beaucoup plus étendu avec les soutiens nécessaires et un bon revenu, non pour se faire adapter étroitement et " formater ", mais pour se développer, élargir le champ de ses choix d'emploi et/ou d'activité.


Faire reculer les discriminations, créer des emplois, surtout pour les jeunes, les femmes, les travailleurs âgés, c'est essentiel avec tout particulièrement la poursuite de la bataille des 35 heures afin que ce temps libéré ne soit plus synonyme, comme aujourd'hui, de pression sur les salaires, d'intensification des taches et de stress au travail.

Il y a urgence à hausser le ton d'une seule voix
Nous sommes aux côtés des chômeurs et de leurs associations de défense. Avec eux, nous voulons contribuer à rassembler les salariés eux-mêmes, leurs organisations, pour faire échec aux décisions inhumaines prises depuis plusieurs années à travers la dégressivité, le raccourcissement des périodes indemnisées, l'allongement des périodes de travail ouvrant droit aux indemnités et ces dernières mesures en date touchant l'ASS et le RMA.

· Nous exigeons la revalorisation des indemnités chômage et de tous les minima sociaux.
· Nous exigeons la renégociation de l'accord UNEDIC et sa validation par les représentants de la majorité des salariés.
· Nous voulons la garantie pour tous les allocataires du droit à une formation et leur retour à l'emploi.

Il est possible tout de suite de financer ces mesures :

1. Pour équilibrer les comptes de l'UNEDIC : élargir l'assiette des cotisations, notamment chômage, en modulant leur taux afin de favoriser les créations d'emplois, l'élévation des qualifications, les salaires et de pénaliser les entreprises qui licencient et tout particulièrement les licenciements boursiers.
2. Augmenter les prélèvements sur les entreprises au titre de la formation (qui restent très faibles), afin de responsabiliser les entreprises
3. En lieu et place des baisses d'impôts pour les contribuables aisés, financer dans l'immédiat la mise en formation des allocataires et les doter de revenus supplémentaires pour qu'ils puissent réellement y accéder.

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