Déclaration
adoptée par le Conseil national
des 30 et 31 mars 2018
Dans
tout le pays se lève un vent de contestation contre la politique
Macron.
Les
patient·e·s, les personnels de l'hôpital public, des EHPAD refusent
les logiques comptables et veulent des soins de qualité ; les
enseignant·e·s et les parents d'élèves sont vent debout contre
les fermetures de classes ; les étudiant·e·s manifestent pour
une université de l’égalité et de la réussite, les usager·e·s
et les cheminot·e·s tiennent à leur train et refusent la privatisation
de la SNCF ; les locataires et leurs associations se mobilisent
pour préserver le logement social, les usager·e·s et les personnels
se lèvent pour des services publics de qualité et de proximité
contre la braderie aux grands groupes du CAC 40 de l’eau, de
l’énergie, des aéroports, de la Française des jeux… Les femmes
revendiquent des moyens financiers et humains pour conquérir
l’égalité sans tous les domaines. Les maires et les élu·e·s
s'élèvent contre les politiques d'austérité qui frappent les
collectivités locales. Les retraité·e·s se sont mobilisé·e·s
le 15 mars pour faire valoir leur droit à une vie décente. La
mobilisation du 22 mars, par son ampleur, sa diversité, nous
a fait rentrer dans une nouvelle mobilisation sociale dans tout
le pays.
Les
communistes sont avec celles et ceux qui luttent. Elles et ils
portent des propositions qui s'attaquent à la finance en proposant
notamment une pétition pour que l’argent des banques et de la
BCE soit mis à disposition des services publics. Ils travaillent
à les rendre publiques, comme ils l'ont fait lors d'une conférence
de presse le 20 mars pour la SNCF. Par leurs initiatives, ils
cherchent à élargir le mouvement afin d’ouvrir un grand débat
national posant l'avenir des services publics comme une réponse
moderne aux besoins des habitant·e·s. C'est de notre République
qu'il s'agit, de notre capacité collective à permettre l'exercice
réel des droits fondamentaux pour toutes et tous les citoyens,
quels que soient leur lieu de résidence et leur situation sociale.
Les
communistes sont déterminé·e·s à agir avec les habitant·e·s,
les organisations syndicales, les salarié·e·s, agents du service
public, les forces politiques de gauche et écologistes et tous
les élu·e·s attaché·e·s au développement de leur territoire
pour s’opposer aux casses programmées, œuvrer au développement
des services publics, construire des filières industrielles
utiles pour le développement de la France. Notre proximité est
une force, nous la mettons au service des luttes.
Les
communistes appellent à faire du 19 avril une nouvelle grande
journée de lutte et de mobilisation.