Intersyndicale
du 8 juillet
Déclaration
commune CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
Les organisations syndicales de salarié-es et de jeunesse (CGT,
FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) ont pris acte et dénoncent
la nouvelle utilisation du 49-3, véritable déni de démocratie,
pour faire passer le projet de loi travail. C’est bien la preuve,
si celle-ci était nécessaire, que ce texte de régression sociale
reste minoritaire. Soutenues par une large majorité de la population,
elles réaffirment leur opposition à ce projet et la nécessité
de nouveaux droits pour les salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es,
lycéen-es, retraité-es. Ce sont encore plus d’un million qui
ont participé à la votation citoyenne et signifié leur rejet
de ce projet. Les nombreux rassemblements et manifestations
de ces derniers jours, notamment le 5 juillet, ont réunis plusieurs
dizaines de milliers de participantes.
Les
organisations syndicales et de jeunesse dénoncent les conditions
contraignantes de manifestations qui ont empêché certain-es
d’y participer. Elles réaffirment que la liberté de
manifester doit rester un droit.
Les mobilisations initiées depuis quatre mois n’ont pas été
entendues par ce gouvernement. Qu’à cela ne tienne ! La détermination,
malgré le passage en force à l’assemblée nationale, reste intacte
et toute la période estivale sera l’occasion de la rappeler.
Nombre d’initiatives locales, sur tout le territoire, sont déjà
prévues et organisées de manière unitaire.
Les
organisations syndicales et de jeunesse invitent l’ensemble
des salarié-es, privé-es d’emploi, étudiant-es, lycéen-es, retraité-es
à adresser une carte postale au président de la République pour
lui assurer qu’ils seront toujours mobilisés à la rentrée !
Les
organisations (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) donnent
rendez-vous à l’ensemble des salarié-es, privé-es d’emploi,
étudiant-es, lycéen-es, retraité-es pour une
journée d’actions et d’initiatives le 15 septembre pour obtenir
l’abrogation de la loi Travail et conquérir
de nouvelles garanties et protections collectives. Elles se
retrouveront pour faire le point le 31 août.
Paris,
le 8 juillet 2016