« Je
vais vous dire la vérité... en tous cas la mienne ».
Voilà ce qui résume l’intervention du chef de l’Etat
ce soir.
De la même manière,
alors que le besoin de services publics locaux est grandissant,
son appel à ne pas remplacer un fonctionnaire sur 2 dans
les collectivités locales est irresponsable et irréaliste.
Sur tous les sujets abordés
ce soir, la parole présidentielle n’est plus crédible,
c’est un véritable coup de force anti-démocratique.
Refusant de prendre en compte les exigences populaires, le Président
de la République n’agit que par autoritarisme.
En bref, le grand spécialiste
du football Nicolas Sarkozy n’en n’est pas moins atteint d’un
syndrome footballistique bien connu : « j’envoie
la France dans le mur et je ne change rien ! »
Pierre
Laurent, Secrétaire
national du PCF . Paris,
le 12 juillet 2010