Les électrices et les électeurs ont infligé
à la droite, hier, un cinglant désaveu. Les
salariés, les chômeurs, les retraités, les
jeunesne veulent pas de sa politique de casse, ils ne veulent
pas de ce mépris et de cette arrogance. La
droite va devoir tenir compte de ce rapport de force nouveau
et ne pourra pas poursuivre comme elle l'entendait son entreprise
de démolition sociale. Les communistes
sont déterminés à faire entendre les voix
nombreuses de ces hommes et femmes qui ont dit stop.
Cette sanction donne force aux luttes qui se
développent. J'en appelle notamment à
la constitution de comités de défense et d'avenir
de l'assurance maladie dans chaque commune : touche
pas à ma sécu !
Il faut désormais
se tourner vers le second tour pour battre la droite dans chaque
région, dans chaque département ; et faire reculer
l'extrême droite dangereuse dont le score reste inquiétant.
Dans la poussée à gauche qui s'est
manifestée hier, les communistes ont pris une place essentielle
après avoir été dans les luttes et mené
des campagnes dynamiques et enthousiastes. Dans le débat,
ils ont compté pour ouvrir une perspective à gauche,
pour changer la donne. Contredisant toutes les prévisions,
les communistes montrent qu'ils ont tiré les leçons
de la période passée et qu'ils sont aujourd'hui
à l'offensive pour ouvrir à gauche un nouvel espoir.
En effet, ce résultat et la place qui
a été accordée aux listes communistes et
citoyennes, permettent aujourd'hui d'envisager la reconstruction
d'une gauche nouvelle, courageuse, déterminée face
au libéralisme et aux logiques capitalistes.
Les communistes entendent poursuivre sur cette
dynamique pour changer la gauche, changer la politique, changer
la société.
Partout, les élus communistes porteront les valeurs, les
propositions, la démarche qu'ils ont défendues
lors de cette campagne. L'heure est au rassemblement dans le
respect du choix des électeurs. Les communistes
ont choisi leur camp : dès aujourd'hui, j'appelle au rassemblement
de toute la gauche en vue du second tour et au désistement
en faveur du mieux placé à gauche pour battre la
droite et l'extrême droite.
Paris, le 22 mars 2004
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