DECLARATION DE MARIE GEORGE BUFFET,
Secrétaire nationale du Parti communiste français


Les électrices et les électeurs ont infligé à la droite, hier, un cinglant désaveu.
Les salariés, les chômeurs, les retraités, les jeunesne veulent pas de sa politique de casse, ils ne veulent pas de ce mépris et de cette arrogance.
La droite va devoir tenir compte de ce rapport de force nouveau et ne pourra pas poursuivre comme elle l'entendait son entreprise de démolition sociale.
Les communistes sont déterminés à faire entendre les voix nombreuses de ces hommes et femmes qui ont dit “stop”.
Cette sanction donne force aux luttes qui se développent.
J'en appelle notamment à la constitution de comités de défense et d'avenir de l'assurance maladie dans chaque commune : “touche pas à ma sécu !”

Il faut désormais se tourner vers le second tour pour battre la droite dans chaque région, dans chaque département ; et faire reculer l'extrême droite dangereuse dont le score reste inquiétant.
Dans la poussée à gauche qui s'est manifestée hier, les communistes ont pris une place essentielle après avoir été dans les luttes et mené des campagnes dynamiques et enthousiastes. Dans le débat, ils ont compté pour ouvrir une perspective à gauche, pour changer la donne. Contredisant toutes les prévisions, les communistes montrent qu'ils ont tiré les leçons de la période passée et qu'ils sont aujourd'hui à l'offensive pour ouvrir à gauche un nouvel espoir.
En effet, ce résultat et la place qui a été accordée aux listes communistes et citoyennes, permettent aujourd'hui d'envisager la reconstruction d'une gauche nouvelle, courageuse, déterminée face au libéralisme et aux logiques capitalistes.

Les communistes entendent poursuivre sur cette dynamique pour changer la gauche, changer la politique, changer la société.
Partout, les élus communistes porteront les valeurs, les propositions, la démarche qu'ils ont défendues lors de cette campagne. L'heure est au rassemblement dans le respect du choix des électeurs.
Les communistes ont choisi leur camp : dès aujourd'hui, j'appelle au rassemblement de toute la gauche en vue du second tour et au désistement en faveur du mieux placé à gauche pour battre la droite et l'extrême droite.


Paris, le 22 mars 2004

 

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