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CONSEIL GENERAL DES HAUTS-DE-SEINE ____________ _________ DES 18 & 19 DECEMBRE 2003 RAPPORT N° 03. DEMI-PENSION DANS LES COLLEGES INTERVENTION DE CATHERINE MARGATE Monsieur le Président, cher(e)s collègues, Comment ne pas regretter la façon dont est traitée l'aide à la demi-pension dans ce rapport. Un bilan et des propositions pour 2004 qui tiennent en très peu de lignes et ne disent rien de ce que nous savons déjà si ce n'est la décision d'inscrire pour 2004 des crédits en forte diminution : un million d'euros contre 1,5 million en 2003. Pour tout commentaire, le rapport mentionne, je cite : " Au cours de l'année 2003, les demandes d'aide à la demi-pension ont connu une diminution sensible. " C'est court très court Nous regrettons d'autant plus vivement cette décision qu'elle n'est accompagnée d'aucun bilan, d'aucune analyse Depuis la mise en place du barème départemental décidé en juin 2000, les chiffres fournis dans les différents rapports ne permettent pas d'avoir une vue d'ensemble de l'évolution des demi-pensionnaires dans le département, ni de faire les comparaisons nécessaires, encore moins de pointer les difficultés rencontrées dans les établissements. Depuis le 28 mars dernier, date à laquelle notre assemblée a débattu du second bilan du barème départemental pour la demi-pension, nous sommes dans l'attente d'un bilan, collège par collège, que nous avions par le passé. Un tableau donnant à la fois les effectifs des collèges, le nombre de demi-pensionnaires, de collégiens aidés par le département, auxquels vous deviez ajouter le nombre de boursiers. Pourquoi n'avons-nous pas ce bilan ? Nous n'avons en main depuis cette date que le bilan des établissements ayant passé convention avec le département. Un rapport qui indique une progression : · Des
collèges qui se sont engagés dans le dispositif.
Sur les 90 collèges, 52 avaient signé une convention
mais pour les 29 collèges classés ZEP ou REP, 11
n'avaient toujours pas adopté le dispositif ; Que sont devenus tous ces chiffres en 2003 et à cette nouvelle rentrée ? Comment avec
si peu d'information portée à la connaissance de
cette assemblée, peut-on avoir une vision réelle
de la mise en place du dispositif ? Il a fallu dix ans de débats,
d'interventions de la communauté éducative pour
que ce dispositif soit adopté mais beaucoup reste à
faire pour une véritable efficacité de celui-ci. Ce n'est pas la bonne solution et l'argument du respect de l'autonomie des établissements ne tient pas. Sur cette question de la restauration tout comme pour les actions éducatives le département peut s'il le décide et doit agir contre les inégalités, contre les exclusions et être convaincant auprès des établissements. Nous continuons
de penser que les Conseillers Généraux doivent
mieux faire connaître et partager le positif de ce dispositif
dans les conseils d'administration des collèges. Nous
avons également fait plusieurs propositions en ce sens
: courrier aux principaux, aux parents d'élèves,
réunion d'une commission de l'enseignement pour étudier
les résultats obtenus dans les collèges, les problèmes
rencontrés, ces propositions sont restées sans
réponse à ce jour. |