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CONSEIL
MUNICIPAL - SEANCE DU 2 FEVRIER 2006 |
Les enfants constituent pour la Municipalité la variable d’ajustement de ses opérations immobilières. Ainsi, pour éviter que l’école Jules Ferry n’atteignent 18 classes, les enfants sont priés de déguerpir et de changer d’établissement scolaire :
En maternelle, les élèves seront scolarisés sur Claude Boujon (Acacias) tandis qu’en élémentaire, ils iront sur Robert Doisneau. Ce projet permettra de limiter le nombre d’enfants. Mais à quel prix ? Celui d’un ballet d’enfants ballottés d’un établissement à l’autre, au gré des livraisons immobilières et de l’arrivée de nouveaux habitants. Rien n’est anticipé. Hier, lorsque les grands programmes immobiliers ont démarré, vous avez découvert le besoin des places en crèche. Comment rembourser son crédit sans travailler ? Aujourd’hui, vous lancez de nouveaux programmes immobiliers. De grosses livraisons sont prévus comme cet ensemble de 300 appartements. Mais, rien n’est prévu en matière scolaire. Ainsi, pour faire face, vous déplacez les enfants selon des critères aussi obscures qu'opaques. Car personne ne connaît les critères retenus. Pourtant,
les jeunes adultes, venus de paris, avec leurs enfants en bas âge,
sont en droit d’exiger des promoteurs une école neuve. |