144 postes supprimés chez Hewlett-Packard Issy

et
menaces sur l’emploi chez AMADEUS France !
décembre 2005

 144 postes supprimés chez Hewlett-Packard Issy

Loin des déclarations lénifiantes de la Municipalité, la direction du groupe informatique américain a précisé son projet de restructuration du groupe en annonçant le 13 décembre au Comité d’entreprise la suppression de 144 postes sur le site d’Issy les Moulineaux (Grenoble 292, Les Ulis 153, L’Isle-d’Abeau 141).
Ces suppressions s’étaleront sur 2006 (767) et 2007 (119). Cette saignée s’ajoutera aux 251 postes supprimés à HP France sur un total de 2021 salariés.

De même, les 35 heures seront remis en cause pour tous les salariés de cette entreprise en contre partie d’une réduction de 300 des suppressions d’emplois initialement prévues.

Après Bosch, encore un scandaleux exemple de chantage à l’emploi.
Mais pas pour tout le monde car le croirez-vous, mais ils ont un cœur d’artichaut, chez Hewlett-Packard. Ils ne vous mettent pas à la rue comme un mal-propre. Enfin, si vous êtes la PDGère… Quand ils se sont séparés de Carly Fiorina, en février dernier, lui reprochant sa gestion calamiteuse de HP, ils lui ont offert un joli cadeau d’adieu : 18,3 millions d’euros.

Voir le précedent dossier sur Hewlett packard : ici

 Amadeus, le leader mondial des technologies pour l’industrie du voyage et du tourisme, annonce l’externalisation de 100 postes sur 320 à Issy les Moulineaux.

Les syndicats CGT et CFDT d'Amadeus France ont déposé un préavis de grève le jour où le comité d’entreprise a été informé de cette nouvelle.
Ils ont voulu ainsi exprimer leur inquiétude.

En effet, avec 900 appels d’urgence par jour, il y a du travail contrairement à ce qu’indique la direction.

Rappelons que le groupe Amadeus après avoir pris le contrôle d’Opodo en juillet dernier, a été racheté par les fonds de pension britanniques BC Partners et Cinven, associés à trois compagnies aériennes (dont Air France mais qui vient de se retirer depuis).
Cette situation est caractéristique de la financiarisation de notre économie, asservie par des actionnaires toujours plus exigeants.

décembre 2005

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