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                  Fermeture des centres d’accueil de la CPAM 92 :
                  Un projet inacceptable qui s’attaque une fois de plus aux populations 
                  les plus fragiles »
                 
                  Après avoir fermé dix-huit de ses quarante centres locaux dans 
                  le département en 2013, la Caisse Primaire d’Assurance Malade 
                  vient d’annoncer la fermeture de onze centres supplémentaires. 
                  Ce projet imposé sans aucune concertation portera à plus de 
                  70% le taux de ces structures de proximité fermées en moins 
                  de trois ans.
                  Nous 
                  condamnons avec la plus grande fermeté ce nouveau plan de destruction 
                  du service public de proximité qui se retrouve une fois de plus 
                  sacrifié sur l’autel de la réduction des dépenses publiques. 
                  Sur les trente-six villes que comptent les Hauts-de-Seine, seules 
                  onze d’entre elles bénéficieront encore d’un centre local de 
                  l’Assurance Maladie.
                  Cette 
                  décision aberrante prive une large partie des Alto-séquanais 
                  d’un accueil de proximité pourtant indispensable aux populations 
                  les plus fragiles : personnes âgées, handicapées, en situation 
                  de grande pauvreté ou qui ne peuvent se déplacer.
                  Nous 
                  réaffirmons avec force que les liens physiques du service public 
                  de proximité ne peuvent en aucun cas être pris en otage alors 
                  que dans le même temps, les exonérations de cotisations sociales 
                  offertes aux grandes entreprises se chiffrent par milliards 
                  – et ce sans aucune contrepartie.
                  Nous 
                  souhaitons en outre rappeler aux décideurs de ce plan injuste 
                  que le service public est le seul patrimoine de ceux qui n’en 
                  ont pas. Nous invitons par conséquent les usagers de ces centres 
                  à s’unir pour lutter ensemble contre la remise en cause permanente 
                  de l’importance et de l’utilité des services publics de proximité.
                
                  
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