Intervention de Lysiane ALEZARD Il s’agit d’un dossier d’urbanisme majeur. D’une part parce que vous en faites une vitrine, d’autre part parce que du fait de l’espace concerné et des projets développés, le Fort est un investissement très lourd financièrement et dans l’occupation des sols. • Tout d’abord, sur la dimension des dispositions concrètes pour les personnes qui y habitent encore et souhaitent y rester. Je lis dans le cahier des charges de la Semari (ex Semads) : « Dès que le traité de concession est exécutoire, le concessionnaire peut procéder à l’amiable, soit par voie d’expropriation, à l’acquisition ou à la prise à bail des terrains et immeubles bâtis, conformément à l’article 2 aliénas a et b du présent cahier des charges. » Pouvez-vous nous dire ce qu’il en est, comment et dans quelles conditions les habitants concernés vont-ils être (re)logés ? • La rémunération du concessionnaire était fixée en 1999 à 8 millions de francs (environ 1,3 million d’euros). Quel en est le montant actuel ? Les seules ventes et expropriations suffisent-elles à le couvrir ? • Sur le projet lui-même On peut parler d’un
nouveau quartier, mais en cercle presque fermé, pour une élite.
Le site de la ville
parle de « village à l’américaine ». C’est
bien ce que je crains ! Un lieu pour une catégorie de population
à part. Un lieu certes numérique et numérisé,
mais, les questions essentielles restent sans réponse : Il me semble que les besoins actuels devraient nous inciter à insérer un tel projet dans une politique de développement au bénéfice de l’ensemble de la commune, notamment dans le développement de services de proximité et de transports pour tous, je pense en particulier au grand quartier des Epinettes, qui en aurait bien besoin. Même si le téléphérique
a disparu du paysage de cette délibération, je m’en
réjouis, je voterai contre ce projet.
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