En
ce début d’automne, les maires de droite des sept villes de
GPSO vilipendent les hausses d’impôts nationales, certains
parlant d’une véritable « hystérie fiscale ». Il est vrai
que dans la logique de Bruxelles de réduction du déficit public
pour soutenir les marchés financiers, les hausses fiscales
pratiquées par le gouvernement ont une dimension anti économique
et anti sociale. Non seulement les recettes nouvelles sont
dirigées vers la finance mais leur prélèvement ruine la consommation
des ménages, ralentit la croissance et tarit la base fiscale
qu’est la production de richesse.
Le Front de Gauche ne cesse de demander une fiscalité plus
juste en réaffirmant la nécessité d’une réforme de la fiscalité*
qui épargne les moins fortunés et taxe les plus riches.
Chacun
de nous reçoit actuellement ses impôts
locaux et constate qu’ils ont
augmentés.
Pour comprendre, retournons donc nos feuilles d’impôts fonciers
et de taxe d’habitation et regardons la colonne intercommunalité
; nous constatons que ceux qui font mine de se préoccuper
de notre pouvoir d’achat, n’hésitent pas à faire passer le
citoyen de l’agglomération GPSO à la caisse ! Car
ces mêmes maires et leur majorité ont voté lors du conseil
de la communauté d’agglomération GPSO du 28 mars 2013, la
création d’une nouvelle taxe foncière
GPSO de 0,65% et une hausse de la part GPSO de la taxe d’habitation
de + 9 %. Seuls les 12 conseillers communautaires
de gauche ont voté contre, quand 68 conseillers de droite
votaient pour. Au total sur
les 11,5 millions d'€ de recettes fiscales supplémentaires
2013, 10,9 millions sortiront de la poche des ménages
de GPSO, soit 95% de l'effort fiscal.
Cette décision génère en fonction des situations, une hausse
des impôts locaux de 40 à 80 € par foyer.