Bus
et métro :
Non à la hausse Huchon-Placé sur les transports franciliens
L'équipe d'Huchon et d'Europe Ecologie qui dirige le Syndicat des transports parisiens a décidé de matraquer les voyageurs aux niveaux des tarifs et de faire flamber les prix des cartes et tickets de bus et métro.
Passées les élections, oubliées les promesses...Jean Paul Huchon et son adjoint, le Vert Jean Vincent Placé n'y vont pas avec le dos de la cuillére.
Le pass Navigo va augmenter de 6,7 % pour les Isséns.
Ils préfèrent faire payer les usagers que de se battre pour arracher les financements du côté de l'État, des patrons, des aménageurs, de toutes les grandes sociétés bénéficiant des transports en commun. Voici un communiqué des élus Front de gauche au Conseil Régional.
"Dans les rangs de la majorité, seul le Front de gauche, représenté par la conseillère régionale (PCF) Laurence Cohen, s’est opposé à l’augmentation moyenne de 3,9% prévue le 1er juillet.
Très forte hausse des tarifs des transports en commun en région parisienne. Telle est la décision prise, mercredi, par le Syndicat des transports d’Île-de-France (Stif). Ainsi, l’augmentation globale sera de 3,9 %. Mais, dans le détail, celles des abonnements mensuels varieront selon les zones entre 4,1 % et 6,7 %
Pour Jean-Paul Huchon, président (PS) du Stif et du conseil régional, ces augmentations vont permettre « la poursuite de la mise à niveau du réseau de transport francilien ».
Elles se justifient, selon le vice président (Verts) en charge des transports, Jean-Vincent Placé, par la nécessité, pour compenser la perte de 100 millions d’euros sur le produit de la taxe payée par les entreprises, « de prendre des décisions courageuses » ( !)
Un discours qui tranche avec les promesses électorales faites par ces deux formations de gauche lors des élections régionales de mars 2010.
Le PS proposait alors d’améliorer l’offre tout en poursuivant une politique solidaire, les Verts préconisant un passe unique à 65 euros.
Pour sa part, le Front de gauche, avec sa représentante au Stif, la conseillère régionale (PCF) Laurence Cohen, refuse « de s’associer à une décision de résignation, qui pénalise financièrement les usagers ». Restant fidèle, à ses engagements de campagne, elle souhaite que d’autres pistes soient explorées. Celle d’une révision du versement transport payé par les entreprises, mais aussi « une mobilisation des élus, des associations, des syndicats pour obtenir du gouvernement qu’il prenne ses responsabilités ».
Elle annonce que son groupe « poursuivra son action pour une zone unique à 56 euros et l’élargissement de la tarification sociale ».
De leur côté, la Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie (CLCV) et la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) se sont élevés contre ces décisions injustes et lourdes de conséquences pour les Franciliens.
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