Le
candidat du « pouvoir d’achat » avait
promis la lune. Avec Sarkozy président, on allait
voir ce qu’on allait voir.
On a vu. 14 milliards de paquet fiscal pour les plus
riches dès l’élection ; une phrase
tabou depuis plus d’un an malgré les promesses
: augmentation des salaires, des retraites, des allocations.
Et tous les prix, alimentation, essence, transports,
énergie, santé, loyers... flambent.
Ca
ne peut plus durer !
Les Français font de l’augmentation du
pouvoir d’achat la grande question de cette rentrée.
Tous, à part les bénéficiaires
des cadeaux du Président, se trouvent en difficulté.
Pour
la première fois, les Français voient
bien qu’ils vivront moins bien que leurs parents.
Les fins de mois sont compliquées à boucler,
beaucoup se sont privés sur les vacances et s’interrogent
sur la simple possibilité d’élever
dignement leurs enfants. De fait, un nombre toujours
plus grand de ménages est plongé en situation
de réelle pauvreté. La précarité
et le temps partiel imposés principalement aux
femmes explosent. 10% des Françaises
et des Français vivent avec 845 euros par mois
en moyenne !
C’est un scandale dans un pays aussi riche et
développé que le nôtre.
C’est
possible de faire autrement !
En
dix ans, les profits sont passés du quart au
tiers du Produit Intérieur Brut (la richesse
créée). Et, en contrepartie, le pouvoir
d’achat populaire a baissé d’autant
!
Le
capital s’enrichit au détriment des salaires
et s’investit de plus en plus dans la financiarisation
et la spéculation. Les profits du CAC 40 explosent
et les revenus des grands patrons sont faramineux. La
fortune de Bernard Arnault est de 17,6 milliards d’euros,
elle a doublé en 10 ans. Chaque année,
65 milliards de subventions ou d’exonérations
fiscales sont distribuées aux entreprises sans
aucune évaluation de leur utilité sociale.
Le
pouvoir d’achat, c’est la condition pour
relancer l’économie !
Certains
experts affirment que la hausse du pouvoir d’achat
risque de relancer la hausse des prix ! De qui se moque
t-on ? Les salaires, les retraites stagnent depuis de
longues années et les prix ne cessent de monter.
Au contraire, une hausse du pouvoir d’achat, ce
serait bon pour relancer l’économie, pour
équilibrer les comptes de la sécu, pour
s’attaquer en grand au chômage. C’est
ce que reconnaissent un nombre grandissant d’organismes
officiels comme l’OCDE.
Alors,
ensemble, faisons-nous entendre du gouvernement et du
MEDEF.