Mémoire isséenne et communiste


 

 

Le parti communiste a été fondé en 1920. Depuis sa création, une vie militante communiste a vu le jour à Issy-les-Moulineaux et perdure encore aujourd'hui.
Depuis plus d'un siècle maintenant, des hommes et des femmes militent pour la justice sociale et la paix.
Leurs histoires sont intimement liées à la ville et parfois même à l'histoire de la France. Militants, élus municipaux, résistants, héros ou martyrs de la Seconde guerre mondiale, cette rubrique retrace le parcours de communistes isséens afin de préserver cette mémoire collective.


BOURDARIAS André, Marcel

 

Né le 7 octobre 1902 à Charenton-le-Pont (Seine), mort le 11 juillet 1991 à Paris (XIIIe arr.) ; ajusteur puis fraiseur ; militant communiste et résistant.

Fils d’un originaire de Corrèze, marié, père de trois enfants (Jean, Pierre et Clément), André Bourdarias habitait 66 rue de Javel à Paris (XVe). En 1925, il fut membre d’une des premières cellules d’entreprise du Parti communiste, la cellule des établissements aéronautique Voisin à Issy-les-Moulineaux (Seine). Celle-ci était suivie par Clément Desusclade avec lequel il resta ami, même lorsque celui-ci eut quitté le Parti communiste. Son dernier fils portera le prénom de Clément en souvenir de cette amitié.
André Bourdarias fut interpellé par la police avec les 129 délégués de la conférence communiste de la Région parisienne, salle Reflut à Clichy, le 24 mars 1929. (Voir Maurice Ancelle.)
Se confond-il avec Bourdarias, délégué permanent à la propagande du Parti communiste français en 1938 ?
La famille Bourdarias s’installa dans le XIIIe arr. en 1939.
André Bourdarias fut résistant en Corrèze. Il commanda le 4e bataillon de la 5e région (corps francs).

Son fils Jean Bourdarias, né en 1928, isséen, travailla pendant trente ans avec Jean Jérôme et un temps avec Jean-Baptiste Doumeng, dans le secteur commercial du Parti communiste.

Un Louis Bourdarias fit l’objet d’un article dans l’Humanité du 4 juillet 1930 à la suite de son décès, le 30 juin 1930, aux armées : « Le sapeur Bourdarias du 8e génie à Versailles est mort faute de soins. » Il était présenté comme un militant communiste.
Un des cousins d’André Bourdarias, Bourdarias Gilbert, Marcel. Pseudonyme dans la résistance : Alain, né le 23 janvier 1924 à Paris (XIIIe arr.), fils d’un ouvrier cimentier, était un lycéen membre des Jeunesses communistes lorsqu’il entra dans l’Organisation spéciale. Arrêté, battu, il fut condamné à mort au procès de la Maison de la Chimie.
Les Allemands le fusillèrent le 17 avril 1942 au Mont-Valérien (Suresnes, Seine). Il est enterré au cimetière d’Ivry-sur-Seine.


https://maitron.fr/spip.php?article17537, notice BOURDARIAS André, Marcel par Claude Pennetier, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 20 octobre 2008.

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