Mémoire isséenne et communiste


 

 

Le parti communiste a été fondé en 1920. Depuis sa création, une vie militante communiste a vu le jour à Issy-les-Moulineaux et perdure encore aujourd'hui.
Depuis plus d'un siècle maintenant, des hommes et des femmes militent pour la justice sociale et la paix.
Leurs histoires sont intimement liées à la ville et parfois même à l'histoire de la France. Militants, élus municipaux, résistants, héros ou martyrs de la Seconde guerre mondiale, cette rubrique retrace le parcours de communistes isséens afin de préserver cette mémoire collective.

 

SIBIRIL Yves, Marie

Né le 10 septembre 1922 à Maël-Carhaix (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor), mort le 4 août 1979 à Paris (XVe arr.) ; mécanicien EDF ; syndicaliste CGT d’Issy-les-Moulineaux (Seine, Hauts-de-Seine) ; militant communiste.

Fils de Yves Marie Sibiril et d’Angèle Guillerm, hôteliers, Yves Sibiril suivit sa scolarité jusqu’en troisième année de cours complémentaire. Il effectuait son service militaire dans la Marine nationale en qualité de quartier-maître, puis de mécanicien, lorsqu’éclata la Seconde Guerre mondiale.
Yves Sibiril, engagé volontaire en 1939, servit alors en Afrique et demeura sept années au total sous les drapeaux. C’est en tant que combattant de la Marine nationale qu’il participa, en 1945, à la Libération.

Dès le 3 décembre 1945, Yves Sibiril adhéra à la CGT puis, le 1er janvier 1946, au Parti communiste. Ouvrier-mécanicien à EDF, il travaillait alors dans la centrale thermique d’Issy-les-Moulineaux. Délégué syndical de son entreprise de 1947 à 1949, il était membre de l’organisation France-URSS où il s’occupait de la diffusion.

En janvier 1949, Yves Sibiril était membre de la cellule communiste des usines Sud-Ouest, en charge de la diffusion de la littérature. Il était également membre de la section d’Issy-les-Moulineaux ainsi que de la fédération PCF de la Seine.

En février 1955, Yves Sibiril suivit une école centrale d’un mois du PCF, à l’issue de laquelle il reçut les appréciations suivantes : « Combatif. Vif d’esprit, sensible, expérimenté. »
Cette même année, il fut membre du comité de section d’Issy-les-Moulineaux, secrétaire de la section syndicale CGT et secrétaire du comité mixte à la production de la centrale thermique.

Yves Sibiril avait épousé le 1er septembre 1945 à Rostrenen (Côtes-du-Nord, Côtes-d’Armor) Raymonde Le Gall, sans profession, sympathisante communiste, et le couple avait deux enfants en 1949.

 

https://maitron.fr/spip.php?article148426, notice SIBIRIL Yves, Marie par Julien Lucchini, version mise en ligne le 15 avril 2015, dernière modification le 15 avril 2015.

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