Le
Premier ministre a trouvé le coupable de l’immense
pagaille qui a paralysé l’ensemble de la région
Ile-de-France mercredi 8 décembre 2010. Contrairement
aux apparences, ce n’est pas la neige, les intempéries
ou l’incurie du gouvernement. Trop facile.
L’objet du courroux de François Fillon est tout autre.
Il se nomme Météo France.
Singulier sens de l’État que celui qui consiste à
s’en prendre aux météorologues du service public
pour éviter que la faute lui incombe. Décidément
François Fillon n’aime pas le service public ! Incapable
de reconnaitre les conséquences de sa propre politique
de RGPP qui a réduit drastiquement les moyens des services
de l’équipement et par là même leur moyens
d’interventions, le Premier ministre n’hésite
pas à se défausser, quitte à travestir
la vérité.
Malheureusement pour lui, les agents de Météo
France avaient fait leur travail en temps et en heure en prévenant
des risques d’intempéries.
Cette semaine des milliers de Français ont été
en souffrance sur nos routes faute de moyens publics conséquents.
Cette situation ne doit plus se reproduire.
Cela nécessite qu’il soit mis un terme au dogme du «
toujours moins de services publics », tellement en vogue
au sommet de l’État.
Le PCF rend hommage au dévouement des agents
du service public qui se dépensent sans compter pour
répondre aux urgences du pays. Plus que jamais, il est
nécessaire de leur donner les moyens d’exercer leurs
missions.