La
direction de la Poste a annoncé son intention d’engager
un processus de privatisation. Or cette opération n’est
même pas exigée par la directive postale européenne.
Elle n’est pas nécessaire pour garantir la bonne
santé financière de cette entreprise.
La
Poste, ses personnels sont un lien indispensable entre les habitants.
Ils sont un élément essentiel du développement
économique des territoires urbains et ruraux. Ils sont
un service public qui garantit encore l’égalité
des usagers.
Privatiser
la Poste, c’est assurer un bel avenir aux actionnaires,
mais certainement pas aux usagers ni aux personnels. C’est
donner la primauté aux services financiers au détriment
des envois et autres activités jugées peu rentables,
et ouvrir à la voie à une augmentation importante
des tarifs, à l’image du gaz et de l’électricité.
C’est priver les foyers les plus modestes d’un partenaire
bancaire attentif à leur situation.
Nous
nous engageons à agir aux côtés des personnels
et des usagers pour maintenir et moderniser les cinq bureaux
de poste de la ville, répondre plus et mieux aux besoins
des Isséens en matière de service postal.
Nous
demandons l’organisation d’un grand débat
public sur les missions de la Poste et l’amélioration
du service rendu ainsi que sur les nouvelles formes de gestion
qui permettront de démocratiser les services publics
en associant davantage représentants des usagers, salariés
et élus locaux.
Nous
soutenons la diversité des initiatives prises par les
syndicats, les usagers, les organisations politiques qui agissent
pour empêcher la privatisation de la Poste.
Seuls
les élus de gauche ont voté Pour ce voeu.