Le combat pour le retrait continue !
Le Conseil
constitutionnel vient de rendre sa décision. Il valide le report
à 64 ans de l’âge du départ à la retraite, tout en poursuivant l'examen
de la nouvelle procédure de référendum d’initiative partagée.
La
validation de la loi aboutit à ignorer la protestation de tout un
pays contre un texte qui menace d’aggraver les conditions
d’existence de l’immense majorité de celles et ceux qui ne vivent
que de leur travail.
Pourtant,
la censure de plusieurs des articles de la loi prouve que la décision
aurait dû être différente ! Elle reconnaît en effet implicitement
que le pouvoir s’est affranchi du respect de règles essentielles
de la démocratie parlementaire afin de faire passer en force son
projet de régression, qu’il a délibérément piétiné la démocratie
sociale, et qu’il a voulu priver les Françaises et les Français
de tout débat sur une question mettant en cause leur vie.
Si nous
regrettons que le Conseil constitutionnel n'ait pas validé la première
proposition de RIP, il a l'ocassion de se rattraper dans les prochains
jours en validant la nouvelle procédure déposée !
Le
PCF appelle à poursuivre la bataille pour le retrait du projet dans
l'attente de la décision sur le RIP ( 3 mai).
La validation de
la loi par le Conseil constitutionnel ne lui confère aucune légitimité
populaire. Nous ne lâcherons rien, et l’exprimerons en répondant
massivement présents aux rendez-vous auxquels appelleront les organisations
syndicales.
Ouvrier·ères,
employé·es, privé·es d’emploi, agents des services publics, cadres,
jeunes en formation, artisan·nes et commerçant·es, agriculteur·rices,
petit·es entrepreneur·es, nous sommes la majorité sociale du pays.
Nous sommes le peuple de France. En conjuguant nos forces, nous
pouvons gagner et forcer Emmanuel Macron à faire retraite.
Responsables des
formations de gauche et républicaines,représentant·es des organisations
syndicales et des mouvements associatifs, acteurs et actrices du
monde de la création et de la culture, nous pouvons ensemble imposer
ce que des millions de manifestant·es et de grévistes ont exigé
jusqu’à aujourd’hui.
Faisons
une force de notre diversité et de la spécificité de nos engagements
respectifs. Grâce à notre pluralité, nous pouvons permettre
à la souveraineté populaire d’être enfin respectée.
Préparons
dès à présent une campagne nationale pour le référendum avec des
comités locaux. Nous pouvons, dans chaque territoire, dans chaque
entreprise, dans chaque lieu d’étude, faire en sorte que s’organise
la grande délibération citoyenne, dont un pouvoir totalement minoritaire
a voulu nous priver, sur l’avenir de notre système de retraites.
Ensemble,
poursuivons le combat pour nos droits les plus fondamentaux, pour
la République démocratique et sociale !