PROPOSITIONS POUR L'EMPLOI DES JEUNES (et des moins jeunes)

 

Non ! on n’a pas le droit de faire des jeunes des salariés au rabais, privés de droit et livrés au seul pouvoir tout puissant des patrons. On n’a pas le droit de remettre en cause le code du travail, au contraire, il faut l’enrichir de nouveaux droits et de nouveaux pouvoirs pour les salari-e-s.

Il ne suffit pas de dire à celles et ceux qui luttent, vous avez raison, nous sommes avec vous.

Il faut le faire certes, mais il faut avoir le courage de dire voilà ce que nous ferons si nous sommes demain en charge des affaires du pays et il faut engager un débat aux dimensions de la nation et de l’Europe pour confronter ces solutions aux attentes populaires et de la jeunesse.
Il s’agit là d’une démarche indispensable de vérité et d’efficacité.

Nous vous livrons nous même les propositions que nous pensons aptes à relever les défis de solidarité qui sont au cœur des espérances d’aujourd’hui.


Le Parti communiste français propose :

· Un CDI sous forme de Contrat emploi-formation associant un formation et un travail payé au même taux de salaire horaire que les autres salarié-es.
· Un plan chiffré et contraignant de transformation de tous les emplois précaires en emplois stables (avec par exemple un plafonnement des intérims et des CDD limités à 5% des effectifs de chaque entreprise). Des obligations d’emploi des jeunes imposées aux entreprises. Celles qui ne les respecteraient pas seraient pénalisées financièrement.
· Un engagement national en faveur de l’autonomie des jeunes

Ce dispositif en faveur des jeunes s'inscrirait dans un ensemble de mesures ambitieuses destinées à sécuriser l'emploi ou la formation pour toutes et tous et comportant en particulier :

- Poursuite de la réduction du temps de travail en abrogeant la loi Fillon et révisant les lois Aubry pour permettre la création de nombreux emplois : heures supplémentaires encadrées, suppression du forfait jours et de l'annualisation…. Visée des 32 heures.
- Droit à la réintégration en cas de licenciement abusif, le patron devant prouver les motifs de licenciement.
- Doublement des moyens de la formation professionnelle
- Augmentation générale des salaires et Smic à 1500 € pour dynamiser le demande et donc provoquer la création d'emplois.
- Pouvoirs étendus et de décision des Comités d'entreprise sur les questions relatives à l'emploi.


Il n’y aurait pas d’argent pour ces réformes :
rien n’est plus faux !

Les profits fabuleux des grandes entreprises, ( le CAC 40 explose à la bourse + 26,4% en 2005) vont aux gros actionnaires et à la spéculation. Ils doivent être mis à contribution.

Des fonds publics et des crédits versés aux entreprises servent à licencier ou à casser l’emploi. Ils doivent être contrôlés et utilisés pour créer des emplois.

Avril 2006

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