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Non ! on n’a pas le droit de faire des jeunes des salariés au rabais, privés de droit et livrés au seul pouvoir tout puissant des patrons. On n’a pas le droit de remettre en cause le code du travail, au contraire, il faut l’enrichir de nouveaux droits et de nouveaux pouvoirs pour les salari-e-s. Il ne suffit pas de dire à celles et ceux qui luttent, vous avez raison, nous sommes avec vous. Il
faut le faire certes, mais il faut avoir le courage de dire voilà
ce que nous ferons si nous sommes demain en charge des affaires du pays
et il faut engager un débat aux dimensions de la nation et de l’Europe
pour confronter ces solutions aux attentes populaires et de la jeunesse.
Nous vous livrons nous même les propositions que nous pensons aptes à relever les défis de solidarité qui sont au cœur des espérances d’aujourd’hui.
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Un CDI sous forme de Contrat emploi-formation
associant un formation et un travail payé au même taux de
salaire horaire que les autres salarié-es. Ce dispositif en faveur des jeunes s'inscrirait dans un ensemble de mesures ambitieuses destinées à sécuriser l'emploi ou la formation pour toutes et tous et comportant en particulier : -
Poursuite de la réduction du temps de travail
en abrogeant la loi Fillon et révisant les lois Aubry pour permettre
la création de nombreux emplois : heures supplémentaires
encadrées, suppression du forfait jours et de l'annualisation….
Visée des 32 heures.
Les profits fabuleux des grandes entreprises, ( le CAC 40 explose à la bourse + 26,4% en 2005) vont aux gros actionnaires et à la spéculation. Ils doivent être mis à contribution. Des fonds publics et des crédits versés aux entreprises servent à licencier ou à casser l’emploi. Ils doivent être contrôlés et utilisés pour créer des emplois. Avril
2006 |