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Hommage à l'appel "Créer, c'est résister... par CN-PCF
 

Quatre figures de la Résistance seront honorées le 27 mai. C’est un hommage fort.
Pourtant, la fête est gâchée : aucune n’est communiste. À l’image de ces héros, toute la Résistance doit entrer au Panthéon.

Né en 1906 en Arménie, chef d’un groupe de résistants d’origine étrangère qui figurèrent sur l’Affiche rouge, composé pour l’essentiel de juifs polonais et d’Italiens, ce poète arménien fut un homme d’une extrême sensibilité, dont témoigne sa dernière lettre où s’affirme l’amour de sa femme, Mélinée, celui de la France, son pays d’accueil, et son internationalisme?: «?Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand.? »
À 9?ans, il assiste aux massacres perpétrés par les Turcs contre le peuple arménien et perd sa famille. Recueilli par une famille kurde, puis placé dans un orphelinat au Liban, il y rencontre la culture française. En 1925, il débarque à Marseille, puis monte à Paris où il travaille chez Citroën. Missak Manouchian écrivait des poèmes depuis son plus jeune âge. Au chômage, il se consacre à des activités sportives tout en participant à la création de revues littéraires arméniennes.
Il adhère au Parti communiste et participe aux actions du groupe arménien rattaché à la MOI (Main-d’œuvre immigrée). La police française l’arrête le 2?septembre 1939. Libéré en octobre?1939, il est intégré à l’armée comme engagé volontaire. En 1943, il devient responsable militaire FTP-MOI de la région parisienne.
Le 16?novembre 1943, alors qu’il a rendez-vous avec Joseph Epstein, il est arrêté avec ce dernier. Un procès à grand spectacle est organisé par les autorités allemandes?: les vingt-deux sont fusillés au mont Valérien le 21?février 1944.

 

 

 

 

 

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