Suite
à l'article du journal "
Le Parisien" sur le sujet , Le Maire à fait
oublier un droit de réponse
et "le Parisen" a fait un NDLR à ce droit de
réponse
SUITE à notre article publié
le 24 janvier dernier sous le titre « Qui va gérer
le personnel communal ? », André Santini, maire
d'Issy-les-Moulineaux, nous demande de préciser :
« Selon des informations provenant du
syndicat CGT de Steria, et relayées par une conseillère
municipale communiste, Steria transférerait un certain
nombre d'activités, dont le marché passé
avec la ville d'Issy-les-Moulineaux, vers une entreprise dénommée
Adheris. Ce transfert s'avère être en réalité
une sous-traitance, procédure parfaitement légale
prévue par le Code des marchés publics - on le
rappellera utilement - et à l'article 40 des clauses
administratives du marché en cause. L'autorisation préalable
de la ville doit être recueillie, cette dernière
devant s'assurer que le sous-traitant est en capacité
d'assurer l'exécution du marché, tel qu'il a été
conclu. Steria en resterait en tout état de cause le
titulaire et le pilote. J'ai donc demandé à sa
direction des précisions et des garanties, sachant par
ailleurs qu'une grande partie des missions qui lui ont été
confiées, sont désormais exécutées
de façon normale et récurrente, bien éloignée
de l'apocalypse complaisamment véhiculée.
Contrairement à mes détracteurs,
pétrifiés devant toute démarche de progrès,
j'ai de la fondation publique territoriale une vision moderne,
dynamique et réactive, à l'image de ma commune.
La démarche d'externalisation engagée est un projet
exemplaire, suivi par toutes les collectivités territoriales,
les organisations syndicales et les pouvoirs publics. Elle préfigure
ce que sera demain la gestion des ressources humaines dans l'ensemble
de la fonction publique, avec des agents déchargés
de tâches secondaires, recentrés sur leur coeur
de métier, encore plus professionnels, encore plus proches
de leurs collègues, encore plus valorisés et respectés.
Je rappellerai enfin qu'une ville ne peut privatiser ou vendre
l'un de ses services, notions juridiquement inconnues dans la
gestion municipale, et employées à tort. »
NDLR. Ces précisions ne contredisent
en rien les termes de notre article. Nous n'avons en aucun cas
parlé de vente ou de privatisation. Par ailleurs, nous
avions pris soin avant la parution, de contacter les services
de la ville qui n'ont pas souhaité donner suite.
Le Parisien, 31 janvier 2008