« La
décision du président de l’Assemblée
nationale - sur ordre de l’Élysée - d’interrompre
les débats parlementaires est d’une extrême
gravité. C’est un coup de force inacceptable contre
le parlement, seul habilité par notre constitution
à faire la loi.
Le
président de la République ne respecte plus
rien. Syndicats, salariés, électeurs,
parlementaires, parlement européen, ONU, liberté
de la presse... L’abus de pouvoir est permanent. Où
s’arrêtera la dérive monarchique de Nicolas
Sarkozy qui se considère désormais au dessus
des lois ?
La
mobilisation doit s’amplifier pour ramener l’Élysée
et le gouvernement à la raison. Le déni démocratique
doit cesser.
L’exigence
du pays de maintenir le droit à la retraite à
60 ans doit être entendue. »
Paris
le 15 septembre 2010 |