POUR UNE POLITIQUE DE SANTE
SOLIDAIRE ET UNIVERSELLE

mars 2007

L’accès à la santé pour tous est un enjeu majeur de société. Or, cet objectif d’égal accès aux soins et à la prévention pour tous est loin d’être assuré. Les mesures gouvernementales, centrées sur la maladie, ont renforcé dans ce domaine les inégalités : déremboursements et transferts de charges sur les assurés sociaux (directement ou par l’intermédiaire des complémentaires santé quand on peut en avoir une), alignement de l’hôpital public sur une gestion marchande,…
Les populations les plus modestes, en situations précaires, restent les principales victimes de ces mesures. Il s’agit d’un processus qui livre la santé aux marchés financiers.

Notre région, au travers du SROS ( Schéma Régional d’Organisation Sanitaire et sociale), est particulièrement touchée par cette politique.

Pour les hôpitaux, la mise en œuvre de la tarification à l’activité (T2A) dans le cadre du plan Hôpital 2007, à prolongé les schémas précédents qui ont conduit à la fermeture de milliers de lits, encourageant les établissements à se recentrer sur les activités les plus rentables.

Les centres de santé, nombreux dans notre région, qu’il soient gérés par des municipalités, des mutuelles ou des associations, connaissent des difficultés qui, pour certain, remet en cause leur existence ( Châtenay-Malabry, Courbevoie). Pourtant, ces structures assurent pour l’ensemble de la population d’un territoire, notamment pour les plus modestes, une médecine de proximité et de qualité accessible au plus grand nombre.

La prévention, malgré les plans nationaux, ou les priorités déclarées au travers du PRSP ( Plan Régional de Santé Publique), reste le parent pauvre en matière de moyens.

L’offre de soin dans notre région est loin de répondre aux attentes et aux besoins des usagers :

Le service public ( hôpitaux, centre de santé,…), soumis à une gestion financière, est aujourd’hui, en grande difficulté pour assurer sa mission.

Les choix faits les années passées en matière de flux d’étudiants accédant aux études de médecine, conduit aujourd’hui à un déficit important de médecins dans les 20 ans à venir.

Enfin, face à ces questions majeures, les réponses apportées, s’inscrivant dans une logique de marché, s’enferment dans une logique libérale :

o Pour Nicolas SARKOZY, c’est l’appel à la responsabilisation des professionnels et des patients, en amplifiant la politique menée jusqu’alors.

o Pour Ségolène Royal, c’est l’ouverture de dispensaires en zones rurales, sans véritablement proposer la remise en cause de la politique du gouvernement.

Va-t-on poursuivre cette politique ultra libérale ou va-t-on mettre en œuvre des politiques répondant aux besoins des femmes et des hommes de notre pays ?
Marie Georges Buffet est la seule candidate qui propose une approche et une politique globale en matière de santé. La santé est un bien précieux et n’est pas une marchandise.

Marie George BUFFET propose dès la première année :

L’annulation de la réforme Douste-Blazy qui instaure une médecine à deux vitesses et ouvre sur une privatisation de la Sécu.

Une grande priorité aux politiques de prévention avec une attention particulière au milieu scolaire et aux lieux de travail.

Une première étape pour aller vers le remboursement à 100% par la Sécu en commençant par les enfants et les personnes dépendantes.

L’arrêt de la casse de l’hôpital public, en lui donnant les moyens nécessaires pour répondre aux besoins de santé des populations.

La formation des personnels médicaux et paramédicaux nécessaires : 9 300 médecins et 40 000 infirmières par an.

La réorganisation de l’ensemble du système de soins, notamment en développant les réseaux villes-hôpitaux et en donnant des droits nouveaux aux salariés, aux usagers et aux élus.

La démocratisation de l’assurance maladie, en confiant sa gestion aux assurés sociaux, en lui donnant des moyens financiers par l’augmentation de la cotisation patronale, en la faisant bénéficier d’une cotisation additionnelle sur les revenus financiers des entreprises et en instaurant une modulation des cotisations en fonction des politiques d’emploi et salariale des entreprises.

Parce que nous pensons qu’une autre politique de santé est possible,
nous appelons, dès le premier tour le 22 avril 2007 à voter et à faire voter utile pour Marie George BUFFET.

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