Au
sujet des derniers événements de Villiers
le Bel, Nicolas Sarkozy a affirmé « la République
ne cédera pas un pouce de terrain », tout en
amalgamant de façon scandaleuse violence et immigration.
Ces propos sont extrêmement choquants pour celui qui,
comme Ministre puis ensuite, comme Président de la
République, budget après budget, a mis a mal
la République en organisant la disparition des services
publics ou encore des équipements. Ces événements
signent son échec.
Nicolas
Sarkozy ne découvre pas qu’il n’a pas
d’argent, et pour cause, il l’a dépensé
lui-même cet été en finançant
15 milliards d’euros pour les plus riches. A l’immense
majorité des français, il ne reste donc plus
que le slogan, compte tenu du vide sidéral des propositions
présidentielles.
Cerise
sur le gateau, il pousse le vice ultra-libéral jusqu’à
vendre -encore une promesse non tenue- 3% du capital d’EDF
pour financer une rénovation des universités.
Conception bien curieuse de l’efficacité en
politique que celle visant à troquer l’indépendance
énergétique française contre la rénovation
des campus universitaire.