RAFFARIN TOUCHE PAS A MA SECU PENDANT LES VACANCES


La réforme en discussion au Parlement au mois de juillet vise à casser notre Sécu cette immense conquête sociale issue de la Résistance.

Raffarin et Douste-Blazy vous mentent
Non, ils ne vont ni sauver la Sécu ni lutter contre la médecine à deux vitesses, ni renflouer le trou de la Sécu !
Leur véritable objectif : privatiser la Sécu.
Le ministre Douste-Blazy met en marche le mécanisme de la privatisation de la Sécu. En multipliant les déremboursements, il rend indispensable l'adhésion à une complémentaire et ouvre ainsi un fabuleux marché aux assurances privées. Pire encore, les assurances privées vont entrer dans la gestion de la Sécu avec la nouvelle " gouvernance ". (Toute la vérité sur la réforme de Douste-Blazy au dos du tract).

Il procède de la même façon que pour l'ouverture du capital des entreprises publiques. Rappelez-vous, cela commence par 5% et se termine par la privatisation complète.

Tous coupables ? Non !
Ne nous laissons pas culpabiliser par ceux qui défendent les intérêts du Medef et des actionnaires. Nous ne sommes ni des fraudeurs, ni des gaspilleurs.
Mais le Medef n'aurait-il aucune responsabilité dans la dégradation de l'état de santé des salariés ? Le chômage, la précarité, les conditions de travail, l'utilisation de produits toxiques, ne rendent-ils pas malade ?
Les fabuleux profits des entreprises pharmaceutiques ne sont-ils pas réalisés sur le dos de la Sécu ? Pourquoi n'en parle-t-on jamais ?

Agissons tous ensemble
Exigeons le retrait de la réforme Douste-Blazy. Elle est injuste et se fait sur le dos des assurés sociaux (15 milliards d'Euros d'économies, 14 à la charge des assurés, 1 pour les entreprises).
Construisons une grande réforme de notre système de santé et de protection sociale qui garantisse à tous, le droit à la santé.
Les parlementaires communistes proposent une réforme d'une tout autre nature et d'une tout autre ampleur. Ils ont déposés plus de 7000 amendements au projet gouvernemental.
- Pour assurer l'accès gratuit aux soins
- Pour conduire une grande politique de prévention
- Pour renforcer les bases solidaires de la protection sociale et les rendre pérennes en établissant les conditions d'une gestion par les assurés eux-mêmes (rétablissement de l'élection des administrateurs de la Sécu). Ils visent à mettre en place une démocratie sanitaire où les usagers seraient représentés et les droits des malades reconnus.
- Pour élargir le financement solidaire permettant de trouver de nouvelles recettes par l'augmentation des cotisations patronales établies de telle sorte que les entreprises qui licencient cotisent davantage que celles qui créent des emplois, en créant une cotisation nouvelle sur les revenus financiers des entreprises et des banques.

La réforme de Douste-Blazy : une réforme qui casse notre Sécurité sociale solidaire, qui engraisse les assurances privées.
Les assurés sociaux vont payer

Quelques analyses du PCF :


 Mesures de Douste-Blazy

 Commentaires du PCF
 Un forfait d'un euro pour chaque consultation, non remboursable par les complémentaires.  Ce n'est qu'un début, le forfait risque d'augmenter encore.
 Augmentation du forfait hospitalier pendant trois ans avec un euro de plus immédiatement, ce qui le porte à 14 €.  En 1984, lors de sa création, il était de 3 €. En vingt ans, 433% d'augmentation !
 Poursuite des déremboursements : le rembour-sement des médicaments se fera sur la base du prix du générique le moins cher.  Si un médicament est efficace, il doit être remboursé à 100 %. S'il ne soigne pas, il doit être retiré de la vente.
 Obligation de passer d'abord par un médecin traitant avant d'aller chez un spécialiste. Sinon, le remboursement ne sera que partiel  Ceux qui pourront payer accèderont quand ils voudront aux spécialistes qui pourront ainsi pratiquer des dépassements d'honoraires.
 Instauration du dossier médicalisé informatisé. Le patient devra en autoriser l'accès aux médecins pour être pris en charge par la Sécu.  Consigner toutes les données médicales sur Internet risque fort d'être une véritable usine à gaz, totalement inutilisable. C'est une grave atteinte aux libertés individuelles. A qui serviront-elles ? Aux assureurs ? Aux banques pour un crédit ? Aux employeurs ?
 Chasse aux arrêts maladie abusifs avec sanction des médecins et remboursement des indemnités journalières par les assurés.  Aucune contrainte pour les entreprises qui mettent en danger la santé de leurs salariés !
 Mesures de financement :
- Augmentation de la CSG pour les salariés : une ponction           de 1 milliard d'euros :
- Pour les retraites : 560 millions d'euros ;
- Prolongement de la CRDS jusqu'en 2014.
- Augmentation de la contribution spécifique de solidarité           des entreprises de 0,03 % ·
 Financement essentiellement supporté par les assurés sociaux, symbolique pour les patrons. La CSG est un impôt inéquitable : 88 % proviennent des revenus du travail.
 Réforme de la gouvernance
- Création d'une Haute autorité de santé publique nommée           par l'Etat pour évaluer l'utilité médicale des produits de           santé avant remboursement.
- La direction de l'assurance-maladie par un conseil           composé en nombre égal par les représentants des           assurés sociaux désignés par les syndicats et les           délégués employeurs.
- Un directeur nommé pour 5 ans par l'Etat.
- En concertation avec les assurances complé-mentaires           (mutuelles et assurances privées), les caisses           d'assurance-maladie définiront le niveau de           remboursement
 C'est la fin de la Sécurité sociale gérée au moins en partie par les représentants des assurés sociaux.· C'est le refus de l'élection des adminis-trateurs par les assurés sociaux et, au contraire, les pleins pouvoirs à un directeur nommé par l'Etat.· Désormais, la sécu, les mutuelles et les assurances définiront ensemble ce qui sera remboursé et ce qui ne le sera pas.· Les compagnies d'assurances privées en-trent avec les mutuelles dans la gestion de la sécu.· La privatisation est en marche.On comprend la joie du MEDEF !
28 juin 2004

 

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