C’est
un projet
ingénieux mais qui soulève de nombreuses interrogations.
Techniques.
Est-il possible d’implanter un pylône de 55 mètres
dans le parc Henri Barbusse ?
Esthétique.
Difficile de penser que les câbles qui survoleraient la
ville s’inséreraient parfaitement dans le paysage.
Démocratique.
A
l’évidence, de nombreux Isséens notamment
ceux de la rue André Chénier n’en veulent pas.
Intérêt
Général ou transport public privatif ?
Ce projet servira-t-il les 13 000 habitants des Hauts d’Issy et
des Epinettes ou les 2500 futurs heureux acquéreurs d’un
appartement de standing du fort ?
Des
besoins non couverts.
Le téléphérique ne couvrirait que 8% des
besoins de déplacements avec sa cabine unique. Absurde
: il faudrait 18 heures
pour faire descendre tous les habitants des Hauts d'Issy !
Coût
d’exploitation.
Le Maire annonce que l'intercommunalité paierait les investissements.
Mais quel est le véritable montant de ces investissements
? Entre les chiffres annoncés par le Maire (8 à
10 millions d'euros) et ceux du STIF, la fourchette va du simple au double.
De même, qui paierait le déficit d'exploitation de la ligne
? Certainement pas le STIF qui annonce être pour ce projet à
condition qu'il ne lui coûte rien. Or, là aussi les informations
sont contradictoires. Les estimations vont du simple au double.
Cache
sexe.
Au fond, ce projet est un cache sexe pour commercialiser des appartements
de luxe dans le Fort et densifier la ville. La municipalité
pratique une véritable fuite en avant responsable des embouteillages
et de la pollution.
Nous souhaitons que la concertation organisée par la mairie aille
jusqu'au bout et prenne en compte toutes les exigences qui
s'exprimeront.
Les
élus communistes : Lysiane Alezard et Jean
François Boyé
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