LE VELIB DANS LES HAUTS DE SEINE

Monsieur le Président, Tout le monde est unanime pour reconnaître le succès de Velib' à Paris, un système de bicyclettes en libre-service. Des opérations similaires existantes dans d'autres villes de France comme Lyon, La Rochelle ou Rennes montrent que ce type de déplacements correspond à une forte demande. Dans notre département, de plus en plus de nos concitoyens utilisent le vélo et recherchent des alternatives à l'utilisation de la voiture qui, comme vous le savez, contribue pour une grande part à l'émission de gaz à effet de serre et à la pollution des villes. Aujourd'hui, rechercher une réelle alternative à l'usage de la voiture suppose bien de se placer dans une perspective de développement durable qui prête, à la fois, une attention à l'augmentation des déplacements et aux questions liées à la santé, la qualité de notre environnement et de notre cadre de vie. Nous savons également que les déplacements de banlieue à Paris et de Paris vers la banlieue sont importants. Près d'un million de personnes, en effet, viennent travailler à Paris et ce sont 300 000 parisiens qui font le chemin inverse vers la banlieue. Très souvent, les transports publics desservant la banlieue sont saturés. Vous avez, au travers de la presse, fait état de votre intérêt sur cette question. De nombreuses communes ont fait connaître leur souhait de disposer d'un tel service. De premières réunions de concertations doivent se tenir très prochainement. Nous vous sollicitons donc pour que notre Assemblée puisse examiner l'implication du département, tant sur le plan technique que financier, dans le cadre d'une extension de Velib' aux villes des Hauts-de-Seine qui le souhaitent. Cette initiative pourrait également s'inscrire dans une étude plus globale d'un maillage avec les autres modes de transports publics et de liaisons inter-modales. Dans l'attente de votre réponse, je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations distinguées. Pour le groupe communiste du conseil général Christian FISCHER septembre 2007

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