L'extension de Vélib en banlieue "gelée" par le tribunal administratif

 

La banlieue, dont Issy, attendra un peu pour Vélib ou... risque d'en être privée: l'extension du système de location de vélos en libre-service décidée par le conseil de Paris a été gelée par une décision du tribunal administratif de Paris, rendue publique jeudi 3/01/08.
Mais, cinq mois après le lancement réussi de Vélib' et son déploiement quasi complet (1.450 stations) dans la capitale, et à trois mois des municipales, la Ville de Paris ne renonce pas et a décidé de se pourvoir devant le Conseil d'Etat.
Le tribunal administratif était saisi par la société Clearchannel, candidat malheureux face à JCDecaux lors de l'appel d'offres initial de la Ville de Paris. La société américaine avait déjà tenté de s'opposer juridiquement au contrat initial avec JCDecaux.
"Il y aura beaucoup de déceptions en banlieue (...) C'est une péripétie problématique mais je pense qu'on va la surmonter", a déclaré jeudi à l'AFP Pierre Mansat, adjoint (PCF) chargé des collectivités territoriales. Il a estimé qu'il y avait "une attente très forte aussi bien des Parisiens que des habitants de banlieue".
Le conseil de Paris avait approuvé le 19 décembre le marché avec Somupi, filiale de JCDecaux, prévoyant l'implantation de 300 stations (4.500 vélos) dans 30 communes de banlieue pour un coût évalué à 7M EUR par an.

 

01/2008


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