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LES ELUS COMMUNISTES RECLAMENT UN CONTROLE PLUS SEVERE DE L'UTILISATION DES AIDES REGIONALES POUR L'EMPLOI. Jeudi 6 novembre, le groupe communiste, informée par les salariés de la Compagnie Nouvelle des Conteneurs (CNC) du licenciement prochain de plus de 200 salariés a fait part de cette décision " scandaleuse à plus d'un titre " au Conseil régional, réuni ce jour-là en séance. Filiale (à 71%) de la SNCF chargée du transport combiné ferroviaire, la CNC prend cette décision alors que les pouvoirs publics inauguraient, il y a seulement 2 jours, la première opération de ferroutage pour la traversée des Alpes. La position de la direction de cette entreprise entre en totale contradiction avec notre politique régionale : - Nous avons fait du développement du transport de marchandises par voie d'eau et voie ferrée l'une de nos priorités. - Nous avons inscrit dans le Contrat de plan la réalisation du chantier combiné de Valenton 2. Nous finançons ce projet à parité avec l'Etat. - Nous participons même, avec le Conseil général du Val de Marne, à l'amélioration du réseau routier environnant à Valenton2. - Enfin, nous avons créé, à l'automne dernier, un " Fonds régional en faveur des transports combinés ", destiné à soutenir les entreprises effectuant des investissements en matériel ou en infrastructure dans ce domaine. La CNC a sollicité et obtenu de notre région, en novembre dernier, des subventions de ce fonds pour moderniser ses installations de Valenton 1 et équiper de portiques de chargement le site de Valenton 2. Pour plus de 1,5 million d'euros Soit 30 % du coût du projet. Notre région et la CNC - qui se vante d'être " le leader européen du transport intermodal porte à porte " - n'ont apparemment pas la même conception du transport combiné et de son avenir. Cette décision va se traduire par l'irruption de plusieurs centaines de camions supplémentaires sur les routes, et donc par des pollutions et nuisances accrues pour les Franciliens. Et le groupe communiste de s'interroger : " alors que cette entreprise s'apprête à supprimer des emplois, des liaisons ferroviaires et des agences sur le territoire français, pouvons-nous nous passer d'une réflexion sur l'emploi des fonds publics ? Ne devrions-nous pas, dès aujourd'hui, réfléchir aux moyens de conditionner ces aides au développement économique et social de notre région et à la défense de l'emploi ? " Le débat sur l'avenir
des transports franciliens, que nous ne cessons de réclamer,
trouve là une nouvelle urgence. |