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Jean-François Boyé et les élus communistes soutiennent la proposition des chercheurs d'organiser des assises nationales en Ile de France Nos chercheurs sont en colère : dans leurs laboratoires, dans la rue, dans les institutions, à l'Assemblée, au Sénat, des milliers d'entre eux tentent de faire entendre leur cri d'alarme : l'abandon de la recherche fondamentale par l'Etat va conduire à l'effondrement de toute recherche appliquée, à la fuite déjà constatée des chercheurs, des jeunes diplômés. Ceci s'accompagnant de la fermeture de centres de recherche privée (Aventis, Pfizer) s'expatriant aux USA où de meilleures conditions de travail leur sont proposées. Mardi 27 janvier, les élus du groupe communiste ont reçu, à leur demande, des chercheurs initiateurs de la pétition " Sauvons la Recherche ", appel signé par plus de 31 000 chercheurs et aujourd'hui ouvert au soutien du grand public. Désinvestissement du secteur public dans la recherche, état désastreux des laboratoires de recherches universitaires, manque de logements pour accueillir les étudiants et chercheurs étrangers, manque de reconnaissance des chercheurs, course aux subventions, crédits en chute libre pour les laboratoires, pénurie de débouchés pour les jeunes diplômés dans les secteurs publics et privés : les chercheurs ont estimé être arrivés à un point de rupture expliquant la menace de démission des directeurs de laboratoires si aucune mesure n'était prise par le gouvernement. En France, ce sont près de la moitié des laboratoires de recherches qui pourraient ainsi fermer dans les semaines à venir. Fortement investie auprès
du milieu de la recherche de l'enseignement supérieur,
le groupe communiste a tenu à apporter tout son soutien
à ce mouvement de colère, rappelant son engagement,
depuis 1998, pour le développement et le maintient du
potentiel de recherche sur la région Ile de France. Celui-ci
s'étant traduit par une multiplication par quinze des
crédits consacrés par la région à
la recherche. Cet investissement s'est traduit par de nouveaux
partenariats dans les projets de recherches, et de nouvelles
mesures de soutient aux chercheurs et étudiants (aides
à la mobilité des étudiants, bourses doctorales
et post doctorales, accueil des chercheurs étrangers,
aide au retour des chercheurs français expatriés
).
" Pour autant, explique Jean-François Boyé,
notre intervention, pour être pleinement utile, aurait
besoin d'une politique ambitieuse nationale : or, c'est exactement
l'inverse qui se produit aujourd'hui et justifie votre mouvement
". Pour signer la pétition des citoyens : http://recherche-en-danger.apinc.org/non-chercheurs.php3 |