Le
conseil municipal du 6 févvier a marqué une nouvelle étape dans
la remise en cause des droits élémentaires d'expression des élus
de l'opposition.
De la première à la dernière minute, ce ne furent qu'insultes,
mépris pour la représentation locale, pour la population, pour
les familles modestes. !
Un
voeu déposé par les élus de la gauche et des verts pour verser
une subvention d'urgence à l'Unicef pour les enfants de Gaza n'a
pas pu même être examiné, prétextant d'un « non intérêt local
» ; il n'a pas été possible d'en discuter.
Sur le lourd dossier de la fusion de notre intercommunalité avec
celle de Boulogne-Sèvres, seule une élue socialiste a pu s'exprimer.
L'élue communiste n'a pas eu la parole, sous prétexte que l'opposition
n'a droit qu'à une seule voix. C'est bien sûr contraire
au règlement intérieur.
Le budget 2009 était examiné. De très nombreuses questions ont
été posées quant à la diminution de certaines subventions ou lignes.
Là encore, pour seules réponses, nous n'avons eu que des silences
ou des propos d'une agressivité rare. Le Modem
a annoncé son abstention : le maire a menacé son chef de file
d'en tirer toutes les conséquences.
Sur les subventions aux associations, un élu socialiste a pointé
du doigt la réduction de moitié du montant alloué à l'Asti (association
de soutien aux travailleurs immigrés). Cette diminution, fort
préjudiciable aux activités d'aide à des populations en difficultés,
a été confirmée sous des prétextes diffamatoires et sans débat
possible.
Les élus de la gauche et des verts ont décidé de quitter
la salle, pour ne pas cautionner une telle dérive autoritaire.
Dans les tout prochains jours, ils prendront une initiative pour
dénoncer de telles pratiques inacceptables.
Lire
le communiqué de presse ici
Voici
l'intervention que Lysiane Alezard a fait sur le projet
de budget 2009 et celle qu'elle aurait fait sur la
procédure de fusion des communautés
d’agglomération Arc de Seine et Val de Seine
,
si le Maire, André Santini ne l'avait empécher de prendre
la parole.