10 10/2008


Ce n’est pas une « dérive » du capitalisme, mais la conséquence inévitable de sa logique.


1. Pour augmenter ses profits, le capitalisme comprime les salaires, le pouvoir d’achat, les services publics et les dépenses sociales, il délocalise et met les salariés en concurrence : c’est la crise sociale.

2. Conséquence : la demande et les investissements chutent.
La croissance est faible.

3. Pour augmenter malgré tout leurs profi ts, les capitaux s’orientent alors de plus en plus vers la Bourse et la spéculation. C’est la « bulle financière », qui asphyxie l’économie réelle.

4. A force de faire baisser le pouvoir d’achat, la crise sociale entraîne l’économie vers la récession. Les financiers prennent peur que le système s’écroule (surendettement des ménages et crise des « subprimes » partie des USA). C’est l’explosion de la bulle et la crise financière.

5. Désorganisant tout le système bancaire et financier, cette explosion de l’économie casino peut entraîner le monde entier dans une dépression aux conséquences incalculables. Nous en sommes là !


ACCUEIL