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Commencer,
tout de suite, à transformer ce système qui nous mène
au bord de la catastrophe, c’est possible, urgent et nécessaire.
D’abord il faut protéger les salariés et les
familles. ils ne doivent pas payer les pots cassés d’une
crise due à des choix politiques et la voracité des spéculateurs.
et il faut des mesures pour reconstruire une économie, un monde
où chacun ait des conditions de vie digne, où l’avenir
ne serait pas synonyme d’angoisse.
Le Parti communiste met en débat
ses propositions et présente les initiatives politiques qu’il
prend pour bouger la situation.
REORIENTER
L'ARGENT
VERS L'ECONOMIE REELLE ET LA VIE
1
augmentation des salaires et des pensions : seule solution pour faire
redémarrer l’économie.
2 réunion
immédiate de tous les acteurs sociaux et économiques, pour
décider des moyens de réorienter l’argent vers les
besoins réels : salaires
et pouvoir d’achat, emploi et formation, logement, santé,
éducation et recherche,
3 protection de
l’environnement, investissement et toutes les dépenses socialement
utiles.Plan de développement et de modernisation des services publics
pour écarter les biens communs de la loi du profit maximum. Et
tout de suite, refus de toutes nouvelles privatisations, à commencer
par celle de La Poste.
4 Lancement d’un
grand programme d’équipements structurants, en matière
de transports, santé, sport et nouvelles technologies. Et garantie
d’accès au crédit pour les collectivités locales.
5 refonte de la
politique industrielle au niveau européen.
6 Mise en place
d’un crédit sélectif et, au lieu des aides publiques
accordées aux entreprises sans contreparties, de Fonds régionaux
pour bonifier des crédits contractés pour l’investissement,
la recherche, l’augmentation des
salaires, la formation ou l’emploi.
7 Réforme
de la fiscalité pour pénaliser les fuites vers la spéculation
et la finance et privilégier les investissements utiles. suppression
du bouclier fiscal
immédiate pour les plus riches.
PROTEGER
LES SALARIES ET LES FAMILLES
+
garantie
des salaires pour les salariés touchés par la crise.
+ garantie absolue des dépôts bancaires des petits et moyens
épargnants.
+ garantie de l’accès aux prêts notamment pour les
accédants à la propriété.
+garantie du logement avec interdiction des expulsions et des coupures
d’énergie.
MAITRISER
LE SYSTEME BANCAIRE ET FINANCIER
+ L’argent
et la monnaie sont des biens communs, nécessaire à tous.
Ils doivent être maîtrisés par tous les citoyens.
+ Pas d’argent public sans prise de contrôle. S’il doit
venir au secours d’un établissement financier, comme Dexia,
l’Etat doit pouvoir contrôler sa stratégie et sa gestion.
+ Créer un grand pôle public du crédit autour de la
banque des Dépôts et Consignations, des Caisses d’épargne,
d’Oséo et de la Banque postale. Ce pôle public doit
avoir pour mission d’impulser une politique de crédit favorisant
l’investissement utile et pénalisant lourdement les crédits
à visée spéculative.
+ Contrôler les mouvements de capitaux. Il faut revenir sur l’aberrante
liberté de circulation des capitaux qui alimente l’incendie
financier et en finir avec les paradis fiscaux.
EUROPE
ET MONDE
+ aller vers un nouveau traité fondateur de l’union
européenne. La banque centrale européenne, aujourd’hui
esclave des marchés financiers, doit être
mise au service du développement de l’industrie et des services.
En remettant en cause son «indépendance» à l’égard
des pouvoirs politiques. Mais aussi en allant vers un nouveau traité
mettant fin au pacte de stabilité, au dogme de la « concurrence
libre et non faussée », et au choix du dumping social et
fiscal.
+ refonte des institutions internationales à vocation économique
et financière pour les mettre au service du co-développement
durable de tous les peuples. Mettre fin à l’hégémonie
désastreuse du dollar, à remplacer par un outil monétaire
commun de coopération.
DEVELOPPER UNE DEMOCRATIE
D'INTERVENTION CITOYENNE
La crise actuelle résulte
de décisions prises par les etats et par les actionnaires. Pour
mettre en oeuvre d’autres logiques et d’autres choix il
faut
que les citoyens et les salariés aient plus de pouvoirs d’intervention
directe dans la vie publique comme dans les entreprises.
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