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Mobiliser l’argent pour un nouveau type de développement
Il
y a besoin de construire un nouveau mode de développement
solidaire, au service de l’épanouissement humain,
du développement de chacun-e, respectueux des territoires,
de leur équilibre, de l’avenir de la planète
et de ses ressources.
Ce nouveau type de développement sera générateur
d’emplois utiles, permettant de produire de nouvelles
richesses.
Et il faut aussi mieux redistribuer les richesses produites.
Il faut chercher à mobiliser autrement tous les fonds
en France et jusqu’à l’échelle de
l’Europe : fonds publics, crédit bancaire, fonds
propres des entreprises.
UNE
GRANDE RÉFORME DE LA FISCALITÉ
On
parle de « déficit public », d’endettement
de l’État. C’est un vrai problème.
Mais l’impôt sur le revenu ne représente
que 17 % des recettes. Et l’impôt sur les
sociétés, que la droite veut encore réduire,
tourne autour de 15 %.
Dès la loi de finance de 2008, une réforme fiscale
orientée vers la justice et l’efficacité
devra être engagée :
Il faut mettre fin aux baisses de cotisations sociales. L’argent
public qui leur est consacré (23 milliards d’€
annuels) sera converti en un Fonds national de soutien des investissements
sécurisant l’emploi et la formation.
Extension du montant de ces prélèvements par
l’augmentation de certains taux de cotisation et la
croissance de l’assiette, notamment la création
d’une assiette supplémentaire sur les profits
financiers
des entreprises.
À
l’inverse, on diminuera progressivement la CSG et la
CRDS jusqu’à leur suppression.
UNE
RÉFORME DU SYSTÈME BANCAIRE
ET FINANCIER
Un gouvernement
de gauche qui n’aurait pas le courage d’affronter
le pouvoir de la finance, c’est-à-dire la dictature
des actionnaires, des banques, de la « rentabilité
financière », irait à l’échec.
Il faut permettre de changer les relations des entreprises avec
les banques, à partir d’un crédit nouveau.
Les PME, les artisans et petits commerçants seront particulièrement
concernés par ces nouveaux dispositifs, qui sécuriseront
leur création, leur développement et leur transmission.
Création d’un pôle financier public avec
des banques et sociétés d’assurances nationalisées,
chargé de développer une nouvelle grande mission
de service public du crédit au service de l’emploi,
de la formation et d’une croissance réelle nouvelle.
Création
d’un Fonds national de sécurisation de l’emploi
et de la formation, qui sera régionalisé, prenant
en charge la bonification des prêts bancaires, dans la
mesure où ils développent l’emploi et la
formation.
Organisation
de conférences régionales avec les acteurs de
terrain (salariés et syndicats, citoyens et associations,
employeurs, élus et pouvoirs publics) et les institutions
financières pour le suivi et le contrôle de l’utilisation
de l’argent.
L’ensemble
de ces réformes sont indissociables de l’action
de la France pour transformer les politiques et les institutions
libérales en Europe
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