Nous
vivons dans un régime quasiment monarchique où
les
citoyens ne peuvent se faire entendre. Réussir
le changement
suppose une profonde démocratisation de
notre
société.
Je propose d’aller vers une VIe République
donnant aux
citoyens dans la vie publique et aux salariés dans les
entreprises
des droits et pouvoirs nouveaux.
Immédiatement,
sera engagé un large débat citoyen débouchant
sur l’élection à la proportionnelle d’une
Assemblée
constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution.
Le projet sera soumis à référendum.
Cette Constitution sera fondée par une déclaration
des droits fondamentaux et des libertés de
la personne qui en constituera le titre premier. Elle énoncera
des droits indivisibles.
Toutes les discriminations seront bannies.
Les discriminations
qui entravent l’engagement syndical alors que la démocratie
sociale est une part essentielle de la vie démocratique.
De même, pour les discriminations qui bafouent l’expression
politique. Je propose que le caractère pluraliste
de l’information soit garantie par les cahiers
des charges des entreprises de l’audiovisuel.
Enfin, contre toutes les discriminations
: racistes ou visant à empêcher l’expression
des convictions religieuses ou encore qui combattent les choix
personnels des individus (gays, lesbiennes, bi ou transsexuels)
ou qui stigmatisent les jeunes, les immigrés, les gens
du voyage.
LES
MOYENS DE LA SÉCURITÉ
Vivre
en sécurité est un droit élémentaire.
Depuis cinq ans, la droite a aggravé le mal-vivre. Nicolas
Sarkozy a entraîné le pays dans un engrenage répressif
et attise les tensions.
Bilan : l’échec. Les violences aux personnes ont
augmenté.
Je propose une politique en trois volets. Premier volet : une
vraie politique de prévention avec tous les acteurs :
police, justice, éducation, action sociale. La police
de proximité doit être re-développée
au plus près des citoyens. A l’école, il
faut renforcer le nombre d’adultes qualifiés. Il
faut aussi le courage d’abroger les lois sécuritaires
qui stigmatisent et multiplient les atteintes aux libertés.
Deuxième volet : une politique de sanction proportionnée
et qui s’inscrive dans la réinsertion. L’échelle
des peines doit être revue et les alternatives à
la prison développées. Il faut avoir le courage
d’engager la lutte contre les mafias et les réseaux
criminels.
Dernier volet : pour faire reculer la délinquance, il
faut s’attaquer à toutes les causes qui la favorisent.
Lutter contre les ghettos, faire reculer les discriminations
à l’embauche, répondre à l’urgence
sociale.