Une Conférence nationale
suivie de conférences régionales se tiendra,
avec la participation des syndicats, des
associations, des élus, des représentants des
entreprises,
des institutions financières et des services publics,
pour
élaborer le projet de loi de sécurisation
de l’emploi et de la formation.
Chaque année, la même démarche se renouvellera
: des
conférences nationales et régionales dresseront
le bilan de la situation et fixeront des objectifs chiffrés.
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MESURES IMMÉDIATES
Les taux et la durée d’indemnisation
du chômage seront
fortement revalorisés.
Tout-e salarié-e licencié-e pourra bénéficier
d’un « congé de reclassement »
amélioré. Une modulation des cotisations
chômage des employeurs pénalisera ceux qui précarisent.
Un plan pluriannuel de résorption de l’emploi
précaire sera
mis en place dans le public comme dans le privé.
Le CNE et le « contrat senior » seront
abrogés.
Le recours à l’intérim sera
strictement réduit et les rémunérations
des stagiaires protégées.
Les salariés et les comités d’entreprise
pourront imposer des moratoires suspendant
les décisions controversées pour faire des propositions
alternatives.
Le CDI sera la norme d’emploi pour
tous et il sera progressivement sécurisé.
Les lois Fillon seront abrogées et
les lois Aubry réformées
pour que les 35 heures, dans la perspective de l’abaissement
ultérieur à 32 heures, soient un droit pour
tous et créent des
emplois.
Les primes et les indemnités de RTT
seront intégrées dans les salaires.
L’ANPE sera refondue avec son articulation
à l’UNEDIC,
à l’AFPA et à l’Education nationale
pour un grand service
public et social de l’emploi-formation.