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Editorial
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2004, un projet novateur, audacieux et démocratique En 1998, lors de la campagne électorale, nous avions convenu qu'il était temps " que cela change en Ile-de-France " dans un certain nombre de domaines, déclinés autour de dix priorités, énoncées à ce moment là par la gauche plurielle : affirmer la priorité à l'emploi, dynamiser le développement économique, renforcer les moyens donnés à la formation, redonner la priorité aux transports en commun sur le tout routier, faire de l'écologie urbaine une priorité régionale, améliorer les conditions de logement des Franciliens, réintégrer dans la cité les quartiers en difficultés, assurer la diversité culturelle, favoriser sports, loisirs au quotidien, renforcer les solidarités et lutter contre les exclusions, redonner aux jeunes l'espoir dans l'avenir et les moyens de s'insérer dans la société. Notre approche autour des dix priorités a été très volontaire et s'est traduite par de réelles avancées, tant au niveau du contrat de plan que des budgets successifs adoptés dans le contexte difficile d'une majorité de plus en plus relative. Une opposition UMP UDF MNR FN supérieure en nombre, n'hésitant pas à s'allier pour faire plier l'exécutif et censurer ses projets comme le "plan pour l'emploi " refusé par cette coalition en mai 2003. Malgré ces difficultés, la gauche plurielle, dans laquelle le groupe communiste a joué un rôle particulièrement actif, a engagé de profonds changements par rapport à la gestion de droite qui prévalait jusqu'alors. Dans l'ensemble des secteurs, de la recherche au développement économique, de la rénovation des lycées au soutien à la formation continue, des investissements dans les transports en commun, ces lignes budgétaires ont été augmentées, souvent multipliées, pour tenter de répondre aux fortes attentes des Franciliens. Aujourd'hui, le bilan que nous pouvons tirer de manière synthétique est certes positif dans le contexte d'une majorité relative, mais beaucoup reste encore à faire. Les inégalités territoriales, d'accès à l'emploi, à la culture, à la formation persistent. Face à une logique libérale que la droite régionale et le gouvernement tentent de mettre en uvre, l'action de six ans de gestion de la gauche régionale apporte une autre logique globale de vision de l'avenir, de bien-être des citoyens, de leurs pouvoirs et des politiques publiques. Cette différence
doit cependant s'accentuer avec des projets audacieux, porteurs
des attentes des populations qui ont exprimé, de manière
criante le 21 avril 2002, le choix d'une politique plus proche
de leurs aspirations. Dans ce domaine, la responsabilité
politique est immense. L'adoption de l'amendement communiste
sur l'Agenda
21
implique désormais la Région dans un processus
d'une plus grande démocratisation et de prise en compte
de l'opinion des citoyens dans la prise de décision, dans
tous les secteurs de la vie francilienne, économique,
sociale, culturelle ou environnementale. C'est de cet axe de
travail et de concertation, de discussions des avancées
obtenues à la Région, que nous pourrons définir
le chemin et les priorités à mettre en uvre
pour réduire les inégalités persistantes
en Ile-de-France. Agenda 21 : C'est
un engagement pour le développement durable |