CANTONALES 2004

 L'EMPLOI

Présentation
L"emploi   
L'action sociale
Le logement
L'ecole
L'environnement  
Les transports
Panorama sur le 92
Des liens utiles

Le Chômage dans le 92 
Depuis le retour de la droite, en 2001, le chômage a augmenté de 36,6 %,
Celui des femmes, de 31 %, Celui des jeunes de moins de 25 ans, de 56,6 %,
Celui des cadres, de plus de 47 %.
Le chômage de longue durée s'est accru de 34,4 %.


L'hécatombe dans le 92 : Dans le privé :
-à Bagneux : liquidation du laboratoire Kodak avec 180 emplois supprimés à Reader-Digest
- à Levallois : 260 emplois supprimés à Alstom, la verrerie Daum (300 salariés)-
à Courbevoie : Canon supprime 100 postes-
à Neuilly : Beghin Say supprime 230 emplois-
à Meudon : Dolphin est mis en liquidation judiciaire (230 salariés), suppression d'emplois à Alcatel, EADS Espace, Thalès...

Dans le public :
- 4 succursales de la Banque de France sont touchées par la restructuration en cours
- à la Poste, il manque 300 à 400 agents dans la distribution
- le Centre national Pédagogique est menacé de délocalisation dans le Poitou. La moitié des 730 salariés sont employés à Montrouge.


Le groupe communiste est intervenu par des questions orales sur :
- la réforme de l'UNEDIC,
- le RMI/RMA,
- la restructuration de la   Banque de France,
- le Centre National de   documentation pédagogique
- la Compagnie Nationale du   Rhône

Les licenciements, plans sociaux, fermetures d'entreprises, délocalisations et autres restructurations se multiplient dans le pays. Conséquence des dogmes ultra libéraux et des choix du gouvernement, de "Bruxelles" et du MEDEF, privilégiant la rentabilité financière : la courbe du chômage s'accélère pour tendre vers les 10 % au plan national.

Les Hauts-de-Seine n'échappent pas à cette situation et aux drames humains qu'elle engendre.
Dans le 92, depuis que la droite est revenue au pouvoir,
le chômage a augmenté de 36 %.
(+ 10.000 chômeurs en un an), le potentiel industriel continue à s'affaisser (20 % d'emplois perdus dans ce secteur en 10 ans), la précarité explose et les services publics sont durement touchés.

Si la responsabilité première de cette détérioration de la situation de l'emploi incombe au gouvernement Raffarin et au patronat, celle de la majorité de droite du Conseil général, qui dirige ce département depuis des décennies, est également engagée.

Les conseillers généraux communistes ont dénoncé à maintes reprises au sein de l'Assemblée Départementale :

La politique d'aménagement et d'emploi de la droite départementale et des maires de même       sensibilité, qui interviennent soit en relais actif pour justifier les délocalisations et       désindustrialisations, soit en "laissant faire" et en ne prenant aucune initiative pour défendre et       développer le potentiel et les atouts des Hauts-de-Seine.
L'absence d'
une véritable politique de développement économique propre au département qui       délègue au contraire beaucoup trop ses responsabilités à divers organismes, chambres       consulaires et au MEDEF 92.

Les propositions du Groupe communiste pour une action plus volontariste en faveur de la défense et le développement de l'emploi et des atouts des Hauts-de-Seine,

En lien avec la bataille nationale des communistes pour s'opposer aux licenciements, construire une véritable sécurité de l'emploi et de formation pour tous, défendre le service public, affirmer l'exigence d'une autre orientation de l'argent et la constitution d'un vrai pôle financier public au service d'une croissance réelle.

Pour ces objectifs :

Affirmer le choix du maintien et du développement de complémentarités et de synergies             créatrices d'emplois entre les différents atouts du 92 (industries, PME, centres de             recherches, tertiaire, banques, assurances) et de reconquête industrielle.

Relever le défi de la formation, avec une politique départementale dans ce domaine             renouvelée et plus ambitieuse, pour la maîtrise des mutations technologiques et lutter contre             la déqualification et la précarisation de l'emploi.

 Le Conseil général doit peser notamment pour un contenu exemplaire de l'aménagement du             Val de Seine et des 70 hectares des ex-terrains Renault aux portes de Paris et pour la            défense du riche potentiel de la Boucle Nord dont le taux de chômage est particulièrement            élevé.

S'opposer aux licenciements, en exigeant du Conseil général que sur chaque dossier il             contribue à la mise en place de véritables "tables rondes départementales" (comme la loi de             modernisation sociale y invitait), avec tous les acteurs et élus concernés, en vue de geler les             procédures et permettre l'examen du maintien ou de reconversion d'activités, les possibilités            de réindustrialisation et préserver l'emploi.

Mettre en place une instance de contrôle et d'évaluation sur l'efficacité de l'utilisation            des fonds publics aux entreprises.

Défendre et promouvoir les services publics, en établissant (comme le propose le Groupe             communiste au Conseil régional d'Ile de France) un véritable "schéma départemental des             services publics".

Pour sa part, le Groupe communiste a renouvelé en séance, le 24 octobre 2003, son exigence de voir revenir au service public la gestion de l'assainissement et de l'eau, concédée au privé dans les Hauts-de-Seine.

Le Conseil général doit également contribuer, par la mise en œuvre de sa propre politique, à la création d'emplois, comme le propose les conseillers généraux communistes, avec l'ouverture d'un centre de formation de puéricultrices et d'auxiliaires de puériculture, faisant aujourd'hui gravement défaut pour le bon fonctionnement des crèches


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