|
|
|
Présentation
Le groupe communiste est intervenu par des questions orales sur : - la réforme de l'UNEDIC, - le RMI/RMA, - la restructuration de la Banque de France, - le Centre National de documentation pédagogique - la Compagnie Nationale du Rhône |
Les licenciements, plans sociaux, fermetures d'entreprises, délocalisations et autres restructurations se multiplient dans le pays. Conséquence des dogmes ultra libéraux et des choix du gouvernement, de "Bruxelles" et du MEDEF, privilégiant la rentabilité financière : la courbe du chômage s'accélère pour tendre vers les 10 % au plan national. Les Hauts-de-Seine
n'échappent pas à cette situation et aux drames
humains qu'elle engendre. Si la responsabilité première de cette détérioration de la situation de l'emploi incombe au gouvernement Raffarin et au patronat, celle de la majorité de droite du Conseil général, qui dirige ce département depuis des décennies, est également engagée. Les conseillers généraux communistes ont dénoncé à maintes reprises au sein de l'Assemblée Départementale :
La
politique d'aménagement et d'emploi de la droite départementale
et des maires de même sensibilité,
qui interviennent soit en relais actif pour justifier les délocalisations
et désindustrialisations,
soit en "laissant faire" et en ne prenant aucune initiative
pour défendre et développer
le potentiel et les atouts des Hauts-de-Seine. Les propositions du Groupe communiste pour une action plus volontariste en faveur de la défense et le développement de l'emploi et des atouts des Hauts-de-Seine, En lien avec la bataille nationale des communistes pour s'opposer aux licenciements, construire une véritable sécurité de l'emploi et de formation pour tous, défendre le service public, affirmer l'exigence d'une autre orientation de l'argent et la constitution d'un vrai pôle financier public au service d'une croissance réelle. Pour ces objectifs :
Affirmer le choix du maintien et du développement
de complémentarités et de synergies créatrices
d'emplois entre les différents atouts du 92 (industries,
PME, centres de recherches,
tertiaire, banques, assurances) et de reconquête industrielle.
Relever le défi de la formation, avec une politique
départementale dans ce domaine renouvelée
et plus ambitieuse, pour la maîtrise des mutations technologiques
et lutter contre la déqualification
et la précarisation de l'emploi. Le
Conseil général doit peser notamment pour un contenu
exemplaire de l'aménagement du Val
de Seine et des 70 hectares des ex-terrains Renault aux portes
de Paris et pour la défense
du riche potentiel de la Boucle Nord dont le taux de chômage
est particulièrement élevé.
S'opposer aux licenciements, en exigeant du Conseil général
que sur chaque dossier il contribue
à la mise en place de véritables "tables rondes
départementales" (comme la loi de modernisation
sociale y invitait), avec tous les acteurs et élus concernés,
en vue de geler les procédures
et permettre l'examen du maintien ou de reconversion d'activités,
les possibilités de
réindustrialisation et préserver l'emploi.
Mettre en place une instance de contrôle et d'évaluation
sur l'efficacité de l'utilisation des
fonds publics aux entreprises. Défendre et promouvoir les services publics, en établissant (comme le propose le Groupe communiste au Conseil régional d'Ile de France) un véritable "schéma départemental des services publics". Pour sa part, le Groupe communiste a renouvelé en séance, le 24 octobre 2003, son exigence de voir revenir au service public la gestion de l'assainissement et de l'eau, concédée au privé dans les Hauts-de-Seine. Le Conseil général doit également contribuer, par la mise en uvre de sa propre politique, à la création d'emplois, comme le propose les conseillers généraux communistes, avec l'ouverture d'un centre de formation de puéricultrices et d'auxiliaires de puériculture, faisant aujourd'hui gravement défaut pour le bon fonctionnement des crèches |