CANTONALES 2004

 ACTION SOCIALE

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Panorama sur le 92
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Les Hauts-de-Seine, département le plus riche de France, avec un budget de 8 milliards de francs(l'équivalent du PIB de la Grèce) n'est pas le département de la performance !
Pour les dépenses globales d'aide sociale par habitant :
Le 92 consacre 367 €/H
La Seine Saint-Denis401 €/H
Le Val de Marne400 €/H
(source Etude 2003 des présidents des Conseils généraux de France)

RMI
Le groupe communiste a obtenu:

La mise en place et la reconduction depuis 5 ans d'une prime de fin d'année aux allocataires du RMI et son extension à 2000 parents isolés. Leur proposition de l'étendre à tous les bénéficiaires des minima sociaux a été repoussée par la droite. Lors de la séance du 24.10.03, le groupe communiste a réclamé que cette prime soit réévaluée de 10 % en fonction de l'évolution du coût de la vie depuis sa mise en place. La majorité du Conseil général a concédé une augmentation de 5 %

Les conseillers généraux communistes sont intervenus pour la défense de la santé.
Le drame de la canicule de l'été 2003 a mis en évidence les dégâts occasionnés par la compression des dépenses dans le domaine de la santé.
En juin 2000, à l'occasion d'un débat sur la carte sanitaire du 92, le groupe communiste déclarait : "la maîtrise des dépenses de santé reste la clé de voûte des restructurations ; nous redoutons qu'au final l'offre de soin départementale soit en diminution avec des difficultés accrues pour les populations, notamment fragilisées. C'est patent avec les urgences. Comment croire que les habitants du département seront mieux pris en charge en réduisant des 2/3 ce secteur ?"
Aujourd'hui, les élus communistes sont porteurs de la même exigence d'une santé de qualité et accessible à tous dans le 92, sur fond du grand débat national dans lequel les communistes sont engagés avec leurs propositions.

La réalité du 92 est bien éloignée de l'image d'un département où il "ferait bon vivre" mis en avant par une communication coûteuse. Les Hauts-de-Seine sont un département particulièrement inégalitaire ou le luxe côtoie la misère et qui n'est pas épargné par les maux dont souffre notre société, qui trouvent leur source dans les choix ultra libéraux du capitalisme mondialisé qu'il faut combattre et remplacer par une société plus humaine.

Cela est particulièrement vrai aujourd'hui avec les conséquences de la véritable agression anti sociale du gouvernement Raffarin, qui fonctionne comme une machine à précariser et à exclure qui fait exploser les attentes et la demande sociale.

La responsabilité du Conseil général dont l'action sociale est une de ses compétences majeures, se doit d'y répondre avec les moyens financiers importants dont il dispose.

Force est de constater que la politique du département n'est pas au niveau des besoins, qu'elle fonctionne plus comme un "guichet" sans impulser une véritable ambition et en déléguant beaucoup trop ses responsabilités aux associations, à l'exemple du logement d'urgence.

Un désengagement du Conseil général en matière d'action sociale :

Alors qu'il y a près de 70.000 altoséquanais qui vivent en dessous du seuil de pauvreté,
- les crédits budgétisés pour les dispositifs d'action sociale de proximité ne sont que           partiellement consommés,
- le Conseil général réduit son engagement avec une baisse de plus de 20 % de l'allocation de           solidarité, de 1995 à 2000, avec des baisses dans des domaines sensibles comme l'aide aux           transports ou à l'alimentaire,
- il a supprimé la gratuité de la carte améthyste
- les subventions de fonctionnement aux crèches refusant leur municipalisation ont été           diminuées
- le département accompagne et
intervient en relais de la politique du gouvernement actuel dans           la remise en cause de l'APA et sa politique d'accueil de la petite enfance.

Les conseillers généraux communistes stigmatisent ces baisses de crédits, exigent leur remise à niveau et se prononcent pour une action sociale du département beaucoup plus déterminée dans les conditions actuelles.

Les propositions du groupe communiste pour une action sociale et solidaire plus forte, notamment dans des domaines où la situation est la plus aiguë.

l'embauche de travailleurs sociaux en plus grand nombre dans les circonscriptions de la Vie Sociale. Ces agents sont la cheville ouvrière du département pour une action de proximité efficace, pour la consommation effective des crédits budgétisés, une politique d'insertion avec un PDI qui ne doit pas être en recul suite au désengagement de l'Etat et à son transfert aux départements, mais qui doit affirmer une ambition beaucoup plus forte que précédemment.

Pour conserver à l'APA sa portée, mettre en place (comme le font déjà d'autres départements) une allocation départementale d'autonomie visant à ouvrir la prise en charge des aides à domicile pour les personnes âgées dépendantes dès le dépôt de leur dossier, afin de palier aux décisions négatives du gouvernement qui repousse l'ouverture des droits deux mois après la demande.

Un plan ambitieux pour les crèches
Le groupe communiste est particulièrement sévère sur les récentes décisions de la droite départementale pour l'accueil de la petite enfance visant à "rééquilibrer l'aide du Conseil général essentiellement axée sur les modes d'accueil collectif au profit d'un plus grand nombre de familles, pour l'aide à la garde à domicile, aux assistantes maternelles et à la cessation d'activité de parents..." Orientation faisant l'impasse du développement nécessaire de structures collectives avec du personnel qualifié afin d'offrir une véritable liberté de choix aux parents.
Le groupe communiste avance "une charte pour l'accueil de la petite enfance" d'une toute autre portée, qu'il a construit dans la concertation et le dialogue avec les salariés et les professionnels du 92 intervenant dans ce secteur :
- la création de 5000 places en crèches dans les 5 ans à venir,
- l'ouverture d'un centre départemental de formation de puéricultrices et d'auxiliaires de           puériculture qui manque,
- mettre fin à la discrimination en matière de subventions entre les crèches départementales et           municipales

En direction de la jeunesse, qui doit être au centre des engagements du département :- en matière de santé, développer les Espaces Santé-Jeunes,- concernant la prévention, le Conseil général a des responsabilités de premier plan. Il doit accroître son soutien aux clubs de prévention comme le réclament de nombreux professionnels.


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